Tout d’abord, merci d’avoir écrit ces mots. C’est un vrai plaisir de plonger dans un texte qui a une voix propre et une atmosphère singulière.
            
            Premier point :
            Votre façon de ne pas titrer vos chapitres mais plutôt d'utiliser ce que l'on pourrait appeler des "citations" (fort bien formulées et toujours très imagées, au demeurant ) est une excellente idée. Cela donne l'impression d'une plongée immédiate dans l'esprit du personnage… ou de celle qui l’écrit. Ce procédé renforce sans aucun doute le lien avec le personnage, de manière fluide et naturelle.
            
            Deuxième point :
            L’ambiance et les décors gagneraient à être davantage développés. Certains lieux ou scènes mériteraient, selon moi, plus de détails, même anecdotiques, pour enrichir l'immersion : les odeurs, les couleurs, les sons ? Vous le faites très bien dès le début du manuscrit, notamment avec la scène du café, ou encore dans l’exploration de la maison au chapitre 9. Ces touches donnent vie à l’univers.
            
            Troisième point :
            Les personnages, notamment Victor, sont intrigants. En soi, c’est un patron assez banal pour ce milieu, mais son comportement tranche agréablement. Le fait qu’il laisse certaines questions ou réponses en suspens, comme pour observer les réactions, est presque malsain. Un vrai requin.
            Quant à Ezia, elle est immédiatement attachante. On sent une femme déterminée… mais à quoi, précisément ? On a envie de la suivre, de la comprendre. La voir interagir dans cette "enquête annoncée" avec Victor et les autres promet des dialogues captivants.
            
            Dernier point (enfin, surtout pour éviter d’écrire une nouvelle déguisée en critique ^^) :
            Peut-être ajouter davantage de dialogues ? Même introspectifs ? Cela permettrait de peaufiner encore un peu les personnalités des personnages, notamment celle d’Ezia.
            
            En conclusion :
            J’aime beaucoup. On a envie de lire la suite… et y a-t-il meilleure preuve de qualité pour une œuvre en devenir au final ?