Dans le silence, je ne sens plus rien,
Une sensation exaltante, un doux refrain.
Surprenante, pourtant si familière,
Vous croyez avoir gagné ? La partie est entière.
Les heures s'étirent, le temps se fige,
Sur l'autre plateau, tout s'est effondré,
Un jeu inattendu, une ombre qui me frôle,
Un monde que je n'avais jamais osé explorer.
Trop tard, j'ai compris, dans la brume j'ai erré,
Cette partie n'était que rêve, un mirage déchu.
Les illusions s'entrelacent, tissent des mensonges,
Dans le labyrinthe de l'esprit, je me perds, j'enfonce.
Le réel m'a saisi, brusque et cruel,
Me tirant de mes pensées, d'un sommeil artificiel.
Les couleurs se fanent, les sons s'éteignent,
Mais au fond de moi, une flamme se déchaîne.
Je ressens le frisson d'une lutte nouvelle,
Une danse entre ombres, un duel éternel.
Les pièces se déplacent sur l'échiquier du cœur,
Chaque mouvement résonne, chaque coup est un leurre.
Et si la partie commence à peine,
Je me lève, je combats, je brise mes chaînes.
Dans ce jeu de la vie, je retrouve ma voix,
L'espoir renaissant, je choisis ma foi.
Car même dans l'obscurité, une étoile scintille,
Une lumière au loin, un souffle, une brise.
Je ne sens plus rien, mais je suis vivant,
Dans l'écho de mes rêves, je me tiens, je m'avance.