j'ai déjà mis le message sur insta, mais je le poste aussi ici pour celleux qui n'y on pas accès :)
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(partie 1) : l’aventure de LESTP* n’a même pas encore véritablement commencé, et pourtant, il est déjà temps pour moi de prendre une pause. les petits teases, les moments d’excitation que nous avons partagés, tout cela devra attendre. ce message marque une pause nécessaire dans son écriture, une respiration que je dois m’accorder, même si cela me serre le cœur.
depuis le début, je me suis mise la pression en travaillant sur cette fiction. elle n’était pas néfaste, mais plutôt bénéfique au début. elle me poussait à me dépasser, à donner le meilleur de moi-même. mais au fil du temps, cette pression grandissait, devenant presque écrasante. LESTP a pris une place si immense dans ma vie que je me suis parfois perdue en elle. je me suis laissée emporter comme jamais auparavant. j'ai toujours voulu écrire avec sincérité, mais maintenant, je réalise que cette sincérité m'a exposée à des vulnérabilités dont je ne soupçonnais même pas l'existence. bien que je sache faire la différence entre fiction et réalité, les doutes et les insécurités, enfouis depuis longtemps, ont commencé à remonter à la surface, au point que cela m'affecte même physiquement. mon sommeil en souffre, et je me surprends à pleurer, parfois longuement, sans même comprendre pourquoi. c'est intense. peut-être que cela vous semblera exagéré, mais pour moi, chaque mot, chaque émotion devient un fardeau.
je suis quelqu’une qui ressent tout avec une telle profondeur que cela peut parfois me submerger (« amoureuse des mots, un peu trop parfois… ». vous comprenez mieux cette phrase dans ma bio maintenant…). lorsque j'ai fait de « écrire avec son cœur » ma devise, je ne réalisais pas à quel point cela pouvait aussi me consumer. écrire avec passion, c’est beau. mais parfois, cette passion devient trop lourde à porter, trop envahissante, et elle finit par me briser un peu. j'en suis sincèrement désolée.