Varlf_7

Bonjour ! 
          	Au début de l’été j’ai remis les pieds dans un lieu que j’ai beaucoup fréquenté il y a plusieurs années. En y repensant j’ai écrit quelques mots qui, j’espère, sauront trouver le bon écho en vous.
          	
          	Je déambule dans le couloir de mes souvenirs 
          	La tapisserie de mon enfance continue de se décoller du mur
          	
          	Les mêmes cris enfantins font trembler les marches incertaines 
          	Le décors est le même, il parait simplement plus petit, encore un peu plus délabré. 
          	Ceux qui restent ont vielli, ont grandi aussi. 
          	Mille anecdotes me reviennent en une. Un par un, chacun des recoins est inspecté par l’enfant ému en moi.
          	
          	Les angoisses connues dans cette salle ressurgissent mais rien n’y parait. C’est une salle vide, à peine impropre. 
          	Le temps a laissé son empreinte mais tout est là:
          	Ce papier peint déchiré, un son abrupt qui s’échappe d’une salle. Les fenêtres et leurs barreaux. Le piano, le clavecin, l’étui, le tableau. Le bruit des pas sur le sol ancien. 
          	
          	Des « C’est ici », « c’était là », « une fois », « à l’époque » surgissent tout autour de moi. Je me les partage, seule, et je repars. Laissons le reste des souvenirs dormir tranquille. 
          	
          	Je croise une tête inconnue pour qui je ne signifie rien non plus. Une question, banale : « vous cherchez quelque chose ? »
          	Une envie soudaine d’être assez inspirée pour parler « Des souvenirs, un goût d’enfance estompé par la rigueur et les années ».
          	Au lieu de cela: « non, merci » s’échappe d’entre mes lèvres sèches.
          	Je repars, dans la cour des coups de vieux, du temps qui passe et ne fait pas de miracle.

Varlf_7

Bonjour ! 
          Au début de l’été j’ai remis les pieds dans un lieu que j’ai beaucoup fréquenté il y a plusieurs années. En y repensant j’ai écrit quelques mots qui, j’espère, sauront trouver le bon écho en vous.
          
          Je déambule dans le couloir de mes souvenirs 
          La tapisserie de mon enfance continue de se décoller du mur
          
          Les mêmes cris enfantins font trembler les marches incertaines 
          Le décors est le même, il parait simplement plus petit, encore un peu plus délabré. 
          Ceux qui restent ont vielli, ont grandi aussi. 
          Mille anecdotes me reviennent en une. Un par un, chacun des recoins est inspecté par l’enfant ému en moi.
          
          Les angoisses connues dans cette salle ressurgissent mais rien n’y parait. C’est une salle vide, à peine impropre. 
          Le temps a laissé son empreinte mais tout est là:
          Ce papier peint déchiré, un son abrupt qui s’échappe d’une salle. Les fenêtres et leurs barreaux. Le piano, le clavecin, l’étui, le tableau. Le bruit des pas sur le sol ancien. 
          
          Des « C’est ici », « c’était là », « une fois », « à l’époque » surgissent tout autour de moi. Je me les partage, seule, et je repars. Laissons le reste des souvenirs dormir tranquille. 
          
          Je croise une tête inconnue pour qui je ne signifie rien non plus. Une question, banale : « vous cherchez quelque chose ? »
          Une envie soudaine d’être assez inspirée pour parler « Des souvenirs, un goût d’enfance estompé par la rigueur et les années ».
          Au lieu de cela: « non, merci » s’échappe d’entre mes lèvres sèches.
          Je repars, dans la cour des coups de vieux, du temps qui passe et ne fait pas de miracle.

Varlf_7

À l’aurore, dans la rosée qui l’abime, soulevée aux Cieux par les brumes
          Je la (vois qui) rêve en gouttelettes argentées
          Son pâle sourire tremble aux rayons du soleil et bientôt, elle ne sera que souvenir
          Car comme tous les mirages, elle est fugitive, captive des esprits et des imaginaires, on l’oublie bien vite
          
          elle vacille, comme une pauvre flamme fait sa dernière danse
          Et bientôt le jour est là, l’illusion s’en va
          Cours! La magie est plus belle dans l’illusion du jour naissant
          Témoins du jour, bonjour 
          Les lueurs sombres et heures d’ombres du soir la referont-elles naître encore demain ?
          
          Aux ombres elles ne doit rien. Libre comme la brise elle semble danser 
          
          Funeste danse étiolée dans l’oubli d’un monde de brume 
          Elle danse, mais ne crie-t-elle pas ainsi son existence fugace ?
          Mes yeux dansent, un détail les a distraits. Je la cherche du regard. Un pauvre draps flotte dans la brise.
          Mon éphémère m’a échappé

Hanamizzz

@Varlf_7  Oh j'aime beaucoup ! 
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Varlf_7

Fragrances printanières 
          Prélude d’un été délassé 
          Au loin déjà les grillons 
          Sursautent, dans les herbes hautes.
          
          Un parfum rappelle à moi mille souvenirs
          Ces moments d’enfance où je grimpais sur le rebord de la baignoire pour contempler le paysage par le velux sal.
          Les pieds en équilibre, je me hissais en silence
          Où, d’un présent délectable déjà mélancolique, 
          je savourais à grandes bouchées de regards cette vue bucolique
          
          Le bruit des marches de bois sous mon poids
          L’isolation faiblarde réchauffe et parfume
          De ces matins de ces soirs, plus de nuage, pas de brume
          Rien que les lueurs qu’à travers la fenêtre je vois
          
          Si je m’allonge ici, il me semble que mon père me lit une histoire, sous la fenêtre d’où s’échappent les cris et les rires de mes camarades au loin. Des grillons tapissent le ciel bleu-lavande délavé et le parfum de l’herbe sèche envahit mes narines d’enfant. C’est l’été, j’ai six ans trois quarts. 
          C’est l’été, j’ai seize ans trois quarts.

Varlf_7

Rêver des instants pour oublier de les vivre. Passer à côté du moment pour esquiver l’émotion. Fantasmer une peine imaginée
          Écrire des mots en prose pour avancer, chasser ce que la faible obscurité livre
          Rêver, pour retrouver l’espoir 
          Rêver, solitaire dans le noir 
          

Varlf_7

Lorsque le soir se couche en rêvant 
          Lorsque je pense à quelqu’un d’inspirant
          Quand je parle de ma vie à de gens
          Quand je me force à aller de l’avant,
          Je pense
          Aux soiree à la lampe torche, aux soirées animées, aux soirées passionnés, à la lumière du jour, à l’aventure, aux lueurs du soir, à la lampe à gaz, aux fous rires, aux sourires, aux rencontres, au bonheur, aux silences, aux confidences (nocturnes), à la paix, à l’amitié, aux câlins, à la musique des feuilles et la musique sur les feuilles, au feu, à toi, à elle, à lui, à nous, à eux. 
          Je pense aux scouts qui me font sentir vivante

Varlf_7

La vie c’est des rencontres et des sourires, 
          
          Des étincelles dans les yeux des gens passionnés, 
          
          Des papillons, des miroirs dans tous les sens
          
          C’est voir la vie défiler sous ses yeux lourds
          
          C’est se dire qu’il y en a encore des tas
          
          Et vivre encore, chaque jour comme le premier 
          
          Le premier du jour à partir de celui 
           Où on réalise qu’on a qu’une existence 
          Que l’étincelle, dans nos âmes, luit
          Que vivre ne fera jamais sens
          
          Et qu’au fond, au lieu de faire des comparaisons et mises en abymes sur la vie, je ferai mieux d’aller vivre tous les jours comme si j’ignorais qu’il y en aura un suivant 
          

Varlf_7

          
          
          Des âmes sur des chaises attendent l’appel de leur nom 
          Le silence pèse lourd sur leurs épaules 
          D’un coup, n’y tenant plus, une bouche s’ouvre et romp le fil tendu du silence monotone 
          Des mots polis et lisses, d’une voix éraillée par des heures de silence s’écrasent sur les murs d’un blanc sal.
          Une personne répond du même ton de l’impatience, et l’échange s’arrête. Comme si parler était briser une règle tacite.
          Hormis les indispensables « Bonjour » et « Au revoir » quelque chose de l’ordre de la pudeur baillonne ces individus. La pudeur s’écrase sur les murs blancs, les masques FFP1, les affiches abimées par le passage des corps qui ne les lisent pas. 
          Seul le sifflement de la climatisation récente témoigne du temps qui s’écoule toujours.