Une nuit.
Un instant.
Quelques heures.
Une ouverture.
Un an, jour pour jour, qu'on a vu le déclin d'une étoile, d'un soleil, d'une grande sœur pour une, petite sœur pour deux, d'une amie, d'une confidente, du reine, d'une dictatrice.
Un an, jour pour jour, que j'ai perdu des amis, que je ne retrouve plus aujourd'hui.
Un an, jour pour jour, que j'ai fait peur à une dizaine de personnes un retour d'Halloween.
Un an, jour pour jour, que des gens ont crié au suicide, du au fait que la dernière annonce posté avant la suppression du compte à été triste, déchirant, après une embrouille avec une amie de l'époque.
Un an, jour pour jour, que cet espace me manque bien qu'il m'ait consumé, est été raison d'une dépression.
Un an, jour pour jour, qu'une centaine de gens ne me voient plus.
Je ne l'ai pas voulu. Je voulais garder mon compte pour un moment. Mes rires, mes frayeurs.. mon compte était mon reflet. Je pouvais être moi. Mais on en a décidé autrement, et j'ai même pas duré un an, que mon compte était supprimé. Perdu dans le néant à jamais.
Alors pardon. Pardon à cette grande sœur, ce grand frère, cette petite sœur, mes amies, la petite famille que je m'étais construite autour d'une application de lecture.
J'aurai voulu que ce soit différent. J'ai essayé bien des choses, mais une Dictatrice déchue n'est plus que sujette à une nouvelle dictature...
