amal_kr

L’OMBRE DES SILENCES
          
          Dans les couloirs froids d’une école oubliée,
          Un cri tentait d’exister.
          Les regards s’intensifient comme des lames,
          Brisant des cœurs, détruisant des âmes.
          
          Chaque mot lancé comme un poison
          Marque la peau, détruit la raison.
          Des rires moqueurs, des gestes cruels,
          Et l’espoir tombe du haut du ciel.
          
          Les jours s’étirent en mois, en années,
          Sans qu’aucun ne soit entendu.
          Les nuits apportent d’autres douleurs,
          Pourquoi faut-il souffrir en secret ?
          
          -amel_kr_

l’inconnue qui marche 
          
          Elle était là, en train de marcher comme toujours, une vague de pensées toutes différentes envahissant son esprit. Elle se demandait si la vie avait réellement un sens, si elle servait à quelque chose. Et si elle finissait sa vie seule, sans personne à ses côtés, qu’est-ce qui changerait ? Si tout s’arrêtait d’un coup, qu’est-ce qu’elle laisserait derrière elle ? Et si elle était la dernière personne vivante, dans un monde déserté, qu’est-ce qu’il resterait à faire ? Elle avait l’impression que tout se mélangeait dans sa tête, comme un brouillard épais, et aucune réponse ne venait. Parfois, elle se disait qu’elle pourrait tout laisser derrière elle, effacer ce qui ne la satisfait pas, mais une autre part d’elle savait que ce n’était pas aussi simple. Peut-être qu’il fallait juste accepter ce vide, et avancer, même sans savoir où tout ça mène. Parce qu’au fond, la question restait la même : pourquoi se poser toutes ces questions si la réponse n’était pas là ?
          
          -amel_kr_

Les cendres de nos souvenirs,
          Souvenir d’antan brûlant,
          Où nos rires étaient vrais,
          Rappel d’un temps éclatant.
          
          Où nous rigolions sans souci,
          Où la vie était un joli don,
          Où les critiques n’étaient courantes,
          Et l’amour était notre chanson.
          
          Où chaque instant était magique,
          Sous un ciel bleu azur et pur,
          Où tous nos rêves semblaient possibles,
          Et l’espoir était notre murmure.
          
          Où le monde était à nos pieds,
          Et chaque jour était une lueur,
          Où les étoiles nous guidaient,
          Et la nuit ne faisait pas peur.