D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé lire. C'était un endroit où je me sentais un peu moins seule, me permettant d'oublier et de rêver. De rêver d'un monde meilleur, au milieu d'un univers peuplés de gnomes, d'elfes, de lutin et de magiciens. J'y voyais l'espoir, si beau et si éclatant au milieu des ténèbres, lire me procurait le doux réconfort de savoir qu'on ne pourrait jamais éteindre elpis ( espoir en grec ) au fond de mon cœur et qu'un jours mes tourments seraient loin de moi. 
J'ai ainsi grandi entouré par des romans jeunesse Vango et Tobie Lolness de Timothée de Fombelle par exemple, puis j'ai découvert le monde de l'imaginaire en plongeant dans la fantaisie avec notamment le Monde Émergé de Lucia Troisi, le Faiseur de Rêve de Laini Taylor et La Passe Miroir de Cristelle Dabos. En parallèle, j'ai découvert peu à peu les grands classiques de la littérature. J'ai adoré Crocs Blanc, livre que j'avais reçu à mes 10ans, je me suis perdue dans la taïga en lisant l'odyssée de Michel Strogoff écrit par Jules Verne. Je suis tombée sous le charme de Darcy comme Elisabeth, j'ai plongé dans les abîmes au milieu des landes des Hauts de Hurle-Vents de Emily Bronte, et j'ai trouvé en Jane Eyre de Charlotte Bronte, le livre parfait. Je pourrais continuer longtemps avec le Rouge et le Noir, Mme Bovary, le Petit Prince, À la recherche du temps perdu... mais... passons
Écrire, maintenant. J'ai commencé à écrire en mars 2020 en plein confinement du covid19, durant une période où j'allais mal. Il y avait trop de choses en moi, des choses que je ne pouvais pas dire, par pudeur, par peur, honte, timidité... alors j'ai commencé à écrire. Au début c'était sur des émotions, des sentiments, j'ai écrit sur la peur, sur la fuite par exemple, pas des romans, des petits textes ( 1p et demi environ ), c'était pour me libérer, comme un exutoire et un soulagement. 
Aujourd'hui, j'écris pour moi, pour me libérer de mes tourments, mais aussi parce que c'est devenu une passion.