Bonjour à ceux qui verront ce message.
Je viens de relire l’intégralité de CANNIBALES. Et j’ai besoin d’être honnête avec vous.
J’ai commencé cette histoire quand j’avais 15 ans (bien que je l'ai écrit, non publié pour la première fois à 14 ans). Et en la redécouvrant aujourd’hui, j’ai été choqué par ce que j’avais écrit. Pas seulement par la violence ou les thèmes abordés, mais par l’intensité émotionnelle qui s’en dégage. J’ai réalisé que cette œuvre venait d’une période où j’étais instable, perdu, et où l’écriture était (sans exagérer) le seul moyen que j’avais trouvé pour survivre à ce que je ressentais.
Je ne sais pas exactement qui j’aurais été, ou ce que j’aurais fait, si je n’avais pas pu écrire tout ça. L’écriture m’a permis de faire sortir des choses qui me dépassaient.
Aujourd’hui encore, même avec du recul, même avec un peu plus de maturité, CANNIBALES me choque et me perturbe (Chapitre 10, Scène du Bloc 5 etc...). Parce qu’elle reflète un état mental très particulier, très sombre, que j’avais à l’époque. Et en même temps, je suis fier de cette histoire. Pas de sa violence évidemment, mais de la sincérité, de la narration, et de la complexité qui en ressort malgré mon âge.
Je ne sais pas si je continuerai cette œuvre, mais je voulais clarifier une chose : Je l’ai écrite pour survivre, pas pour choquer. Et si elle vous met mal à l’aise, sachez que moi aussi, elle me met mal à l’aise aujourd’hui.
Merci de l’avoir lue tout de même et
merci d'avoir respecté cette histoire, et la personne que j’étais quand je l’ai écrite.
