Alors, petite salope de merde, je sais que tu ne verras jamais ce message, et je sais que l'appelation est rude, mais s'il te plaît, vas-t-en.
J'étais bien sans toi, vraiment.
Au début, tu me faisais doucement rire, quand ils t'évoquaient.
Mais maintenant, je n'en peux plus.
Tu es omniprésente.
Je peux être n'importe où, je te retrouves implacablement dès qu'une porte s'ouvre.
Je N'AI PLUS d'endroit sauf.
Je sais que tu n'es pas responsable de ce qui se passe ailleurs, mais mon repère secret, là où ça ne pouvait pas m'atteindre, tu me l'as arraché.
Et maintenant que ce sera bientôt mon tour de te faire face, je voudrais pouvoir le crier au monde entier.
Vas-t-en Carole.
Vas-t-en.
Ne peut-on simplement pas faire comme si tu n'avais jamais existé ?
Il me faudra sûrement du courage, mais si me priver peut me permettre de te résister, alors je tiendrai bon.
Les larmes coulent, Carole, mais tu ne m'atteindra plus.
J'y veillerai personnellement.
Mais si tout ceci ne sont que des paroles en l'air, alors, je t'en prie, disparaîs avant de me briser. Car avant même de t'avoir rencontrée, je sais qu'il est sûrement déjà trop tard.
Je ne veux pas faire partie des leurs.
Esther en colère.