Il y a un an, jour pour jour, l’assassinat barbare d’un professeur au sortir de son collège était perpétré.
En son hommage, j’aimerais simplement donner à tous l’occasion de lire cet extrait du Chapitre XXIII du Traité sur la tolérance de Voltaire, écrit à l’occasion de la mort de Jean Calas en 1763.
« Je vous dis qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères. […] On ne nous a point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; que les petites différences entres les vêtements qui couvrent nos débiles corps,
entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées […] ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelées hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution. »