"Ecrire un livre (employons les grands mots), c'est une idée, c'est écrire, c'est ne pas être satisfait, c'est tout effacer d'un coup, c'est recommencer en faisant mieux. Mes histoires seront peut-être supprimées du jour au lendemain. Mais il faut apprendre à ne pas aimer ses écrits, avoir du recul et ne pas rester sur ses positions initiales." 

Le karma, arme redoutable du hasard, s'il est trop élevé, vous n'avez qu'à vous méfiez, s'il est trop bas, vous n'avez qu'à espérer. Parce que la vie n'est rien, ce n'est qu'un concentré d'épreuves, ce n'est qu'un test, une expérience, l'univers teste ses limites, les hommes ne sont qu'un pion dans le jeu géant qu'est la vie.
Je me demande souvent pourquoi je vis, mais quand je vois tous ces gens, heureux, seuls ou amoureux, je me dis que les questions n'ont parfois pas leur place ; l'imprévu est l'essence même de notre existence, parce que le but n'est pas de vivre dans un palace, parce que si tout est prévu, vivre n'aurait aucun intérêt ; si vous remarquez celui qui l'a vu, vous verrez qu'il n'est plus normal. Je suis donc réduite à vivre une vie non banale, mais c'est merveilleux. Vous aussi, qui lisez cette pensée, vous pouvez être effrayés ; maintenant que vous avez lu, ne me dites pas que vous n'aviez pas su. Cette voix, qui me tape sur le système, me dit de continuer d'espérer, tant que j'ai encore des problèmes.

Mes mots volent, je ne réfléchis pas, je ne me relis jamais, parce que la raison a ses capacités que la capacité ignore. Voyez, je reprends cette citation connue, sans savoir où cela me mène.
Mais je fais confiance à cette raison, pourvu qu'elle enrichisse mon écrit.