« Le papillon de nuit vivait dans le noir et l’obscurité. Il n’avait jamais vu que les étoiles et la lune; lorsque tout etait sombre. Alors, quand il vit son premier incendie, il fut attiré vers cette lueur, vers cette lumière, cette chaleur qu’il n’avait jamais vu, jamais sentis.
Il vola autours des flammes pendant longtemps. Toute la nuit, même lorsque le soleil commença à se lever. Il trouvait ce spectacle si beau, qu’il ne remarqua même pas cet astre plus brillant.
Le lendemain, il etait toujours au dessus du feu.
Le brasier grandissait, et lui se rapprochait.
Un autre papillon le prévient que c’était bien trop dangereux pour s’y risquer, qu’il ferait mieux de partir.
Il n’écouta pas et resta encore et encore pres de l’incendie. Il fut si proche, qu’il sentit les poils de son abdomen roussir. Puis, il se décida et plongea dedant.
Il brûla, simplement, sans sentir la douleur. Seulement cette chaleur cuisante, cette chaleur qui lui coupait la respiration, le réduisant en cendre.
Cette chaleur qui le tuait tout autant qu’elle le fesait se sentir vivant.
Le papillon etait tombe amoureux du feu, le feu l’avait détruit.
Le papillon ne regretta jamais et, si c’était à refaire, il recommencerait.
Car, certaines flammes ne sont pas faites pour être touchés, mais certains papillons naissent pour brûler. »
DALIAAA, mon amour.