@misty_un-inconnu Coucou, c’est encore moi, ton petit poney rouge (enfin, si ça existe… parce que franchement, j’en ai jamais vu au Gabon ).
Bon, avant tout, je voulais te dire : je suis tellement heureuse que tu sois sortie de ta dépression.
Vraiment. Et je t’en supplie, ne retourne plus jamais dans cette porte-là. Cette porte, c’est comme un frigo cassé : une fois que t’y entres, il fait froid, il fait noir, et plus rien ne marche.
Je sais de quoi je parle… j’y suis déjà entrée, toute seule, sans lumière, sans personne.
Tu vois, ici en Afrique, les gens aiment trop les ragots .
Tu racontes juste que t’as mal dormi, demain on dit déjà que t’as des esprits sur ton oreiller.
Même les psychologues, tu crois qu’ils vont garder ton secret ? Hmmm, que nenni !
Ils vont aller raconter ça à leur cousine, à la voisine, à la belle-sœur, même au chat du quartier !
Le pay des commérages Connu sur le nom du Congosa, c’est une maladie nationale, je te jure .
Mais bon… moi, j’ai géré mes dépressions seule.
Et si je suis encore debout aujourd’hui, c’est parce que Dieu m’a tenue par la main.
Je sais pas si toi tu crois en Lui, mais moi, Il m’a relevée quand j’étais en miettes.
Alors, retiens bien ma phrase de guerre :
Tomber, mais rester debout. Même allongé, on rampe.
Toujours. On lâche pas.
Et maintenant, si quelqu’un ose encore te dire que t’as “la peau blanche comme un cul”,
tu lui réponds calmement :
“Ah bon ? Et toi, t’as la langue sèche comme une craie de tableau.”
Bam. Silence. Fin du game.
(Pardon Seigneur, mais fallait que ça sorte .)
Bref, toi t’es blanche, moi je suis caramélisée —
et entre nous, le blanc et le caramel, ça fait le meilleur dessert du monde.
Deux sœurs sucrées, chacune dans sa couleur, mais inséparables dans le goût.
Et maintenant… laisse-moi te dire un scoop !
Je crois que j’ai trouvé un moyen pour que tu me voies.
Bon, ne ris pas hein — quand j’avais 15 ans, mon père s’ennuyait et il a créé un compte TikTok…