Larmes de colère, larmes de tristesse, larmes de solitude, larmes de joie, je ne puis plus faire la différence. Je préfère les laisser couler, sans mot dire, sans trop réfléchir. Je vois flou, j'observe le fond d'un trou, l'infinité étoilée du ciel d'une douce soirée d'été, la ligne d'horizon entre l'azur et le bleu de l'océan. Je nage au milieu d'un pré et me promène parmi les poissons, je danse parmi les astres et m'enterre dans les nuages.
Et j'écris, j'écris à en perdre l'usage de mes doigts, à en perdre mes mots, à en perdre la tête.