Tu cris, tu pleures. Et tes larmes ne sèchent pas, parce qu'elles restent là où je ne peux pas les voir. Lorsque les disputes éclatent, les mots nous détruisent. Il est difficilement possible d'ignorer les actes, les dires ou encore les émotions ressentis. Nos désaccords sèment le doutes entre nous. Mais au-delà de tout ça, l'amour reste. Si la magie du début est dévorée par la routine, l'admiration que j'ai pour toi reste la même. Pour tout ce que tu es, tes gestes comblent mes désirs. Et j'ai si peur de te perdre. Te tenir la main. La serrer. T'embrasser. T'enlacer , ou juste te sentir. Un contact. Ne serait-ce que le son de ta voix au téléphone, ton rire. Vivre l'instant avec toi....
Je veux qu'on nous jalouse, que tes proches comprennent l'importance que tu as pour moi. Que tu me défies du regard avec envie, de te contrôler. Et je veux contrôler jusqu'au moindre de tes soupirs, mener la danses. Oublions les classiques un instant, faisons voler les bougies ou bien les pétales, une couche de rose n'a jamais suffit à dissimuler le noir, sans le laisser apparaître. J'préfère qu'on joue la carte de l'honnêteté plutôt que celle du romantisme, ce qui est noir reste noir. Je t'en veux. Tu me déteste. Mais ça ne m'empêche pas de coller mes lèvres aux tiennes. Ça ne t'empêche pas de trouver ça agréable. Et si je décide, là, maintenant, de rapprocher nos corps, de te faire l'amour comme une reine, sans feux d'artifices mais avec tendresse et sincérité, comme pour panser les blessures que je t'ai imposé. Qu'en deviendrait-il de tous ces mots risibles ?
L'evidence c'est que si je peux faire ça, que nous pouvons. C'est que, la rancune n'est peut-être pas si grande.
Alors arrêtons, mon amour, de nous hurler des mensonges. Je t'aime. Et c'est simple.