Solicrach

Son nom est associé à la chanson qu’elle crée en 1943 : Ah ! le petit vin blanc[2], paroles de Jean Dréjac et musique de Charles Borel-Clerc. Cette chanson est un grand succès ; les ventes des petits formats atteignent le nombre record de près d’un million cinq cent mille exemplaires. Elle a aussi chanté une reprise de la chanson L'Hirondelle du faubourg de Bénech et Dumont[réf. nécessaire].
          
          Lina Margy, chanteuse légère et enjouée, à l’exotique roulement d’« r » dans la lignée de Rina Ketty, se démarque des chanteuses tragiques et réalistes de son temps (Damia, Piaf).
          
          On lui doit d’avoir popularisé Voulez-vous danser grand-mère ? (reprise par Chantal Goya), paroles de Jean Lenoir sur une musique de Raymond Baltel et Alex Padou (1946-1947).
          
          Lina Margy achève sa carrière en faisant connaître le répertoire français des nouveaux auteurs-compositeurs (Georges Brassens, Brel, etc.) lors de ses nombreuses tournées à travers le monde.
          
          Elle est inhumée au cimetière de Montrouge, à Paris.
          
          

Siphazie

L’amitié est une inclination réciproque entre deux ou plusieurs personnes n'appartenant pas à la même famille. Ignace Lepp pense cependant qu'« il arrive (…) qu'une vraie amitié existe entre frères et sœurs, mais il ne nous semble pas exagéré de dire qu'elle est née non pas à cause de leurs liens de sang, mais plutôt malgré ceux-ci »[1]. Parfois c'est une amitié de groupe.
          
          La relation d'amitié est aujourd'hui définie comme une sympathie durable entre deux ou plusieurs personnes n’ayant aucune attirance physique ou psychiques. Elle naîtrait notamment de la découverte d'affinités ou de points communs : plus les centres d'intérêts communs sont nombreux, plus l'amitié a de chances de devenir forte.
          
          Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes. Une relation d'amitié peut prendre différentes formes ; l'entraide, l'écoute réciproque, l'échange de conseils, le soutien, l'admiration pour l'autre, en passant par le partage de loisirs. Une ou un meilleur(e) ami(e) sert aussi à se confier et avoir confiance

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La Révolution française désigne une période de bouleversements sociaux et politiques de grande envergure en France, dans ses colonies et en Europe à la fin du xviiie siècle. La période habituellement comprise s'étend entre l'ouverture des États généraux, le 5 mai 1789, et au plus tard le coup d'État de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 (18 brumaire de l'an VIII). Cette période fondamentale de l'histoire de France — et plus généralement période importante de l'histoire de l'Europe — a mis fin à l'Ancien Régime en remplaçant la monarchie absolue par la Première République, un peu plus de trois ans après la prise de la Bastille.

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La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.
          
          La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique. L'anxiété, le deuil, la haine, l'ennui sont des exemples de souffrance mentale. L'intensité de la souffrance peut présenter tous les degrés, depuis l’anodin négligeable jusqu’à l’atroce insupportable. En même temps que l’intensité, deux autres facteurs sont souvent pris en considération, la durée et la fréquence d’occurrence. L'attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, selon la mesure où, estiment-ils, elle est légère ou sévère, évitable ou inévitable, utile ou inutile, méritée ou imméritée, choisie ou non voulue, acceptable ou inacceptable, de conséquences mineures ou graves.

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L'Ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) est un animal semi-aquatique endémique de l'est de l'Australie, y compris la Tasmanie. C'est l'une des cinq espèces de l'ordre des monotrèmes, seul ordre de mammifères qui pond des œufs au lieu de donner naissance à des petits complètement formés (les quatre autres espèces sont des échidnés). C'est la seule espèce actuelle de la famille des Ornithorhynchidae et du genre Ornithorhynchus bien qu'un grand nombre de fragments d'espèces fossiles de cette famille et de ce genre aient été découverts[1].
          
          L'apparence fantasmagorique de ce mammifère pondant des œufs, à la mâchoire cornée ressemblant au bec d'un canard, à queue évoquant un castor, qui lui sert à la fois de gouvernail dans l'eau et de réserve de graisse, et à pattes de loutre a fortement surpris les premiers explorateurs qui l'ont découvert ; bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie. C'est l'un des rares mammifères venimeux[2] : le mâle porte sur les pattes postérieures un aiguillon qui peut libérer du venin capable de paralyser une jambe humaine ou même de tuer un chien. Les traits originaux de l'ornithorynque en font un sujet d'études important pour mieux comprendre l'évolution des espèces animales et en ont fait un des symboles de l'Australie : il a été utilisé comme mascotte pour de nombreux événements nationaux et il figure au verso de la pièce de monnaie de 20 cents australiens.

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Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
          
          Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
          
          C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.