she/her,,,,   
néant intersidéral dans le coeur et dans la tête, je suis pas déprimée ni quoi et même que juin c'est assez cool mais jcomprends juste pas à quoi rime la vie, les relations sociales, et toutes ces merdes que nous fait bouffer la société à longueur de journée. je viens de passer 4 heures au milieu d'ados heureux, qui profitaient de leur après midi, et là je rentre chez moi et je trouve que ça n'avait terriblement aucun sens, aucune utilité, ça a juste fait passer le temps de façon morne comme lorsqu'on se perds dans les méandres d'instagram; même regarder une série netflix m'a apporté plus que cette après midi, à vrai dire. le contact humain a perdu toute la beauté que je lui trouvais avant ; avant je m'imaginais déclamer devant le monde pour signifier ma présence, je m'imaginais me faire une place au milieu des humains, nouer le contact partout où je le pouvais, et maintenant je ne vois pas quelconque intérêt à vouloir se lier avec tous ces inconnus, pour etre honnête je trouve que je me suffit amplement. je n'estime même pas avoir besoin d'autrui parce que je suis très bien toute seule et que je suis plus heureuse en écrivant des mots désabusés et en jouant à spiderman sur la console qu'en tentant tant bien que mal de me distraire par une conversation fade avec un camarade aléatoire. terrible tragédie que d'être adolescent et de devoir faire face à l'immensité de fade qu'est la vie. quelle tragédie que le monde soit en train de crever, que les gens soient aussi cons de que des boîtes de conserves, que je m'enfonce dans une spirale d'asocialité sans même tenter de le regretter une seconde, et que tout perde son sens et que tout se casse la gueule et que tout le monde s'en foute de toute cette décadence et que plus rien ne soit beau à part un soir orageux sur les remparts de saint malo et le ciel dans la campagne vide et qu'il suffirait de faire disparaître seulement un pourcent de la population pour nous sauver d'une grande partie du merdier et que