Extrait

La petite terreur



La nuit tombe, les corps se soulèvent, l'atmosphère respire la peur. La nuit et sa lune pleine. L'envie emplie de terreur. Le jour des morts, cette barrière fine entre l'autre monde et le notre. Cette fois si trop fine. Les morts s'éveillent, respire, vivent et bougent. Les cadavres se déterrent des cimetières. Dans lesquels ils reposent parfois depuis des siècles, voir pour les mieux cachés depuis des millénaires. Les rires des farces, des enfants encore innocent, perdu dans leur rêves intimé d'espoir, de cette belle nuit éclairé, emplie de mystère, au fin fond de cette petite ville éclairée, de centaine de lampadaire bon à changer. Leurs lumières jaunâtre emplie les cœurs des petites peurs. De ces enfants ne comprenant que l'amusement de cette fête anglicisé nommée "Halloween". Déguisement, costumes, parfois même cosplay, aucun rapport avec cette fête des morts, ce culte permettant d'honorer ceux déjà parti, décédé depuis longtemps. Aucune honte venant d'eux, aucune compréhension. Seul une appréhension dans l'âme. Cette peur-adrénaline les tiraillant au fin fond de leur être, sans même savoir d'où elle provenait. 



L'envie de petites gourmandises. De ses fruits du pêcher permit une fois par an par les parents. Autoriser par les dentistes. Défendu par les profond croyants. Manger ? qu'elle infamie pour des cadavres enterraient parfois jusqu'au fin fond des jardins, des caves ou des immeubles abandonnés. Manger. Depuis longtemps ils avaient perdu cette habitude, parfois même juste l'idée de se concept inutile, parfois abandonné par leur soin avant la mort. Ils se sentaient vivre à nouveau, leur âmes perdu reconnectée à leurs corps une nouvelle fois. Leur permettant de rejoindre ceux qu'ils avaient perdu. Enfin pour les plus chanceux. Parfois certain malheureux n'avait que la mort dans l'âme, le sentiment de terreur emplissant leur cœur, ce dernier ronger par les verres. [...]