Un espèce de gosse dans l'âme, un peu fou et ouvert au monde. Peut-être trop pensif, j'aime jouer avec les mots, les poser sur des émotions et créer des atmosphères envoûtantes et apaisantes.

L'écriture comme une thérapie, une extériorisation de ma personnalité, qui vient s'engouffrer dans toutes les brèches d'un ciel aux voilures changeantes. 

L'écriture comme un échappatoire aussi, qui me ramène au propre de l'homme : penser, réfléchir, prendre du recul et être à l'extérieur de l'action, prônée dans cette société moderne.

L'écriture, comme un univers, où rien ne peut arriver, où le temps est figé et les neurones inconscient se lient et se transmettent peu à peu des messages enflammés ou glacés. 

Mais avant tout l'écriture pour créer. Créer à partir d'un "je ne sais quoi" quelque chose de puissant, de communicatif entre les êtres. L'écriture est cette puissance positive dont cette société essaie de se débarrasser progressivement, c'est à dire une chose encore existante qui lie les êtres à travers une sphère voluptueuse et mêlant des registres variés.

Pensais-je faire une description qui ne parle que de moi en parlant de mes cheveux, de mon poids, de ma taille ? Certainement pas. Ce que j'ai à dire est bien plus précieux, que ce que je possède, même si maintenant, tout prouve le contraire. J'essaie encore d'exister en étant, et non en possédant.

Je désire, comme tout le monde, mais je suis pris dans ce flot social qui nous prive tous et inlassablement de notre liberté, en nous prétendant le contraire. Je peux m'insurger avec l'écriture mais cette courte victoire ne sera jamais utile puisqu'un certain matérialisme est de cause en ce monde.