16 ans. J'apprends. Parfait, j'ai justement soif d'apprendre. Ah oui, et j'écris simplement parce qu'une certaine graphomanie m'habite donc n'attendez rien de mes récits, il serait à vrai dire fort dommage que vous en ressortiez déçu(e), vous qui êtes venu(e) passer un si bon moment en dehors de ce monde si anxiogène. Bienvenue dans le sanctuaire du hasard, celui où rien ne conquerra votre cœur, mais où une personne hasardeuse en ce monde hasardeux tente ce qu'elle peut pour se construire au travers des mots. Gangréner les maux par les mots telle est ma devise, faire de l'amour laid tel est mon fret, ou le faire beau hypothétiquement mon fardeau, flirter avec les abysses telle est ma destinée, transmettre l'espoir tel est mon exutoire, ou faire vivre l'horreur telle qu'elle m'est dictée par mon cœur, forment tous les engagements que je promets de tenir, allègrement et non exhaustivement quitte même à refuser Morphée, quitte même à la faire mon ennemie en commençant au nocturne pour en lâcher la plume au diurne. Oui, cette même promesse tout-en-un comme celle grandiose d'un industriel hypocrite plus qu'ambitieux. Juste l'espoir réside en moi de trouver la parfaite dichotomie du carmin d'un baiser d'amitié ou d'amour et du sang d'un virulent ou d'un délivrant. Il n'y a d'entre-deux à mes écrits qu'aux limites définies par le sang s'écoulant. À nouveau, bienvenue, vous qui êtes perdu(e), ou adieu si j'ai daigné vous importuner de ce qui pourrait arrogamment se proclamer poésie.