Une silhouette se trouvait devant moi, ses yeux livides me regardaient, je n'arrivais pas à distinguer les iris de la personne. Il avait un aspet réservé et son visage sévère marqué par de fins traits. Son corps était dépourvu de vêtement, sa peau blanchâtre et lui-même sculpté comme un Dieu. Je me disais que je rêvais, jusqu'à ce qu'il s'avança de plus en plus. Il s'arrêta devant mon visage et je pus enfin apercevoir que ses pupilles étaient inexistantes, j'en étais pleine de dépits. Sa main se souleva doucement, caressant ma nuque, ravageant mon esprit. Je sentais les perles de sueur froide, mes dents claquer au toucher de mon ennemi, son amertume me figeait. Le dédain et la satisfaction se mélangeaient, faisant rétorquer toute ma sensibilité sur sa tactilité. De ma nuque, il monta la main dans mes cheveux et les caressa, sûrement intrigué et d'un tel désappointement, je ne pouvais que gémir. J'avais perdu tout mon sang froid, toute possibilité de m'enfuir, j'étais immobile et tellement fébrile. Il restait impassible face à moi, alors que j'avais la tremblote, alors que j'aurai voulu qu'il arrête son subtile parcours. Sa main s'était arrêtée dans mes mèches, mais continua l'exquise sensation qu'il me donnait en parvenant à mes joues rosies. Ses lèvres s'entrouvrirent et chuchotèrent "Nova". Il avait arrêté le temps, mais celui-ci reprît et je m'énorgueillai la seconde qui suivît son départ. Je ne soufflais mot.