Cicatrices Invisibles
Sous le poids des moqueries, des rires acérés,
L’enfant encaisse, un soldat désarmé,
Chaque mot claque, tranche, brise et mord,
Des blessures muettes, des larmes qui s’endorment.
Dans la cour déserte, où l’écho se perd,
Il s’efface, il se cache, une ombre en colère.
Ses rêves fanés, durs comme le béton,
Se heurtent aux coups de leurs ambitions.
Les couloirs sont des labyrinthes de peur,
Où se faufile l'angoisse, perfide imposteur,
Des regards méprisants, des rires tranchants,
Son cœur tremble, acculé par leurs chants.
Et pourtant, il écrit, grave ses douleurs,
Sur des pages secrètes, journal de ses pleurs,
Il rêve d’une main tendue, d’un instant de lumière,
Que quelqu’un entende ses cris silencieux, sincère.
Mais les mots de haine ne sont que des cendres,
Si un jour, il peut enfin se défendre.
Car un sourire, un espoir, un éclat de jour,
Peut briser la spirale et semer l’amour.
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L’Écho des Silences
Derrière le masque d’un sourire feint,
Un enfant se cache, prisonnier du destin.
Dans la salle de classe où tout semble normal,
Il se noie dans un océan de regards glacials.
Les heures passent, lentes, douloureuses,
Des insultes murmurées, cruelles et venimeuses.
Leurs mots l’enserrent, piège sans issue,
L’ombre du harcèlement le tient abattu.
Le soir, quand la maison respire la paix,
Il enterre ses larmes, par pudeur et secret.
Les parents questionnent, mais il se tait,
Épargnant le fardeau de ce qu’il vivait.
Pourtant, un jour, peut-être, se dressera,
Fort de cicatrices qu’on ne voit pas,
Et dans sa voix vibrera le chant,
De ceux qui, malgré tout, survivent vaillamment.