bon.
il faut qu'on parle.
aujourd'hui, mon roman Dancing Our Fears fêtent ses 1 ans. l'année dernière à la même époque, c'est pendant le nanowrimo que j'ai écrit plus d'un tiers du premier jet de ce projet qui me tient tellement à cœur.
il y a tellement de moi en ce roman, les thèmes que j'y aborde sont tellement importants pour moi, que l'écrire me permet d'extérioriser mes angoisses, me permet de vibrer, me rend plus que vivante.
parce que Lana qui a peur de ne pas être à la hauteur, en réalité c'est moi.
parce que Nathan qui aime la danse du plus profond de son être, en réalité c'est moi.
parce que Koni qui fait passer les autres avant lui parfois en s'effaçant derrière ceux qui le prennent pour un con, en réalité c'est moi.
parce que Camille qui s'attache aux mauvaises personnes et qui en souffre lorsque celles-ci l'abandonnent, en réalité c'est moi.
c'est pour toutes ces raisons que l'année dernière, j'ai commencé à poser les premiers mots de ce roman si cher à mon cœur, j'ai commencé à sortir mes tripes et à laisser sortir mes larmes dans cette écriture sans avoir honte.
or depuis un an, tout a bien changé.
l'excitation des premiers teasings et des premiers chapitres a peu à peu laissé place à la désillusion. l'idéalisation s'est peu à peu transformée en remise en question. peu à peu, la pression a remplacé la passion.
aujourd'hui, je suis perdue. je doute beaucoup trop. je me sens nulle, pas à la hauteur. je ne me sens pas légitime, j'ai comme l'impression que je ne mérite pas ce roman. je n'arrive plus à écrire. je n'arrive plus à poser des mots sur ce que je ressens pourtant au plus profond de moi, sans tout supprimer parce que je trouve cela nul.
(suite en bas)