Il y a ce vieux monsieur au long manteau, parapluie à la main.
Il a une peine au cœur, peut être que sa bien aimé est partie avant lui, ou peut être qu’elle ne l’est plus.
Il marche dans les allés du parc, en suivant le chemin déjà tracé, éparpillant les feuilles d’automne qui rencontrent ses pas.
« Je pourrai lui offrir des fleurs, mais quand je serrai devant elle, et que je les tirerai de derrière mon dos, au moment de les lui tendre elle me regardera et son regard me ferra bafouiller.
Et alors mes fleurs faneront avant que je puisse lui déclarer quoi que ce soit.
Ma tendre femme est plus brillante que les étoiles, plus belle que ces fleurs.
Elle est mon soleil et quand elle n’est plus là mes journées sont des journées d’automne.
Et son absence carence mon cœur et elle devient mon seul remède. »