One shot

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Un puissant cri m'échappait alors qu'on tombait dans le vide. M'attendant à une mort certaine, je fermais les yeux, me mettant malgré tout en boule par pur reflex, comme si cette position aller pouvoir me sauver la vie. Heurtant violemment le sol, je sentis tout mon corps vibrer sous la force de l'impact avant de rouler sur quelques mètres. Sonnée, je mis un petit moment avant de réaliser que j'étais encore en vie. Eberlue par ce constat, je me suis demandé si je ne rêvais pas, mais la douleur parcourant tout mon corps me fit rapidement comprendre que je ne planais pas. Me redressant maladroitement, étouffant une plainte de douleur je cherchais de mes yeux mes deux coéquipiers tombaient avec moi. Ne les apercevant pas, je me mis à paniquer, imaginant déjà le pire avant que je n'aperçoive au loin, une touffe rose se relevant difficilement. Soufflant de soulagement, je m'empressais de me lever pour le rejoindre. Enfin aussi vite que je le pouvais.

Une fois mon corps pétrus de douleur en marche, je me rapprochais le plus rapidement de mon partenaire, le hélant au passage. Natsu me fit un grand signe de la main, son regard baladant les environs. Etrange, d'habitude il se serait inquiété et aurait accouru vers moi pour savoir comment j'allais, s'il n'agissait pas comme cela ça ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose, Happy était introuvable. Affolée, j'accélérais le pas, lui demandant où était Happy, ce à quoi il me répondit qu'il n'en savait rien, son odeur avait disparu. Mort d'inquiétude, on se rongeait les sangs, le cherchant plus ou moins chacun de notre côté, Natsu ne voulant pas que je m'éloigne trop, ne sachant pas où on avait atterri.

Au bout de plusieurs minutes de marche on dû se rendre à l'évidence, Happy n'était plus avec nous. Anxieux, on essayait tant bien que mal de garder notre calme, bien que pour Natsu l'exercice soit plus compliqué.

- Récapitulons ! On devait faire une mission consistant à rapporter un objet précieux qui a été volé à sa majesté, on a trouvé les voleurs, on s'en est débarrassé assez facilement mais quand on a voulu repartir leur chef qui n'était pas totalement KO, a tenté de nous tendre une embuscade et l'objet magique s'est déclenché. Suite à cela on est tous les deux étaient aspirés et on est tombé ici. Si je me souviens bien seul toi et moi étions proche de l'objet, Happy lui était plus loin dans les airs, il n'a donc surement pas été aspiré avec nous. Réfléchissais-je à toute à allure.

- Attend ! Tu veux donc dire que Happy est resté coincé là-bas ? Hurlais Natsu scandalisé.

- Je ne vois que ça comme explication logique à son absence, sinon il serait avec nous. Respirais-je à nouveau, convaincu de la véracité de mes propos.

- Ça veut donc dire qu'il est tout seul avec ce voleur ?

- Oui... Mais je suis sûr qu'il va s'en sortir. Me voulais-je réconfortante aussi bien pour lui que pour moi.

- Bien sûr qu'il va s'en sortir, c'est le meilleur. S'enflammait mon coéquipier, fier de son partenaire. J'espère juste qu'il va vite trouver un moyen de nous faire revenir. Désespérait-il tout d'un coup.

C'est vrai que ce savoir aspiré par un objet magique ne nous aidait pas beaucoup. Le roi avait refusé de nous donner la nature de ce bien et maintenant on se retrouvait coincé on ne sait où. Si ça se trouve on avait encore atterri dans un monde parallèle, après tout il ne devait pas exister que Edolas. Décidant d'un accord commun, qu'on ne pouvait pas rester ici à attendre qu'Happy nous ramène chez nous, on prit la direction de la ville la plus proche que Natsu pouvait sentir. Se fiant à son odorat, je lui suivais religieusement, me murant dans le silence, mon cerveau tournant à plein régime, me posant mille et une question sur où on était, sur quoi on allait tomber et surtout si Happy allait bien. Bien que cette petite boule de poil m'ennuyait la moitié du temps, je ne l'aimais pas moins. Priant pour qu'il se porte bien, je finis par sortir de ma torpeur quand Natsu m'appelait, me demandant si ça allait. Me souhaitant rassurante, je lui disais que oui, avant de me concentrer sur la forêt alentour où on se trouvait. Bizarrement elle me semblait familière.

Mon amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant