Intrication

Chapitre 16 - Les Dimensions Supérieures

Et voici enfin, après des mois sans rien écrire, la suite d'Intrication ! Il ne se passe pas des tonnes de choses palpitantes dans ce chapitre, et j'ai conscience de vous laisser sur un cliffhanger un peu brutal, mais la suite ne devrait pas trop tarder à arriver ! 

J'espère quand même que ce petit chapitre vous plaira, et je retourne à l'écriture de Mâchefer !

Bonne lecture !

Tendrement,

Tempestaire

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Je sentis le long frisson qui parcourut le corps de Feid. C'était du désir, j'en étais certain. Et lorsqu'il s'écarta légèrement pour que nos regards se croisent, sa pupille complètement noire me le confirma.

― On rentre ? proposa Arès.

Mais Feid lisait de mieux en mieux dans mon regard, et il avait compris.

― Ici ? me demanda-t-il.

Son mnéis se faufilait déjà entre nous.

― Oui, soufflai-je. J'ai besoin de vous. Tout de suite.

Feid se rapprocha de nous deux et glissa son visage dans mon cou.

― Nous avons besoin de toi aussi, murmura-t-il contre ma peau.

― Ce ne sera pas facile, nous avertit Arès. La position n'est pas idéale et si Seo est nerveux, la pénétration risque...

― Je suis prêt, le coupai-je. Je viens de me préparer.

Cette fois, ce fut Arès qui me dévisagea fixement. Son regard de prédateur avide pénétra au plus profond de moi. Au frisson d'inconfort causé par son aura effrayante, se mêla une chaude excitation et je fus soudain plongé au cœur d'une nébuleuse de phéromones étourdissantes. À toutes les odeurs du bar, déjà envoûtantes, s'ajouta celle d'Arès, celle que son corps émettait avant de faire l'amour.

Je reconnus immédiatement le parfum enivrant et la sensation. Je ne résistai pas une seconde et pris plusieurs profondes inspirations. Arès m'aidait à me détendre tout en me positionnant pour que je sois face à lui, à califourchon sur ses larges cuisses.

La position allait libérer l'accès à mon intimité et permettre à Feid d'entrer. J'en tremblais d'impatience.

Alors que je me réinstallai, je croisai le regard d'Archos qui nous observait. Il avait l'air intrigué, sans doute à cause des phéromones d'Arès. J'ignorais s'il était convenant d'émettre de telles phéromones dans un lieu public, mais je n'avais plus le temps d'y réfléchir. Je ne pouvais plus penser à rien, en fait, et me détournant du chef de clan, j'enfouis mon visage contre le torse d'Arès pour respirer son parfum à la source.

Feid appuya son front contre ma tempe. Il ne dit rien, mais son mnéis pénétra délicatement dans l'orifice de ma combinaison, guidé par ses doigts. J'éprouvai un sentiment de gêne intense mais fugace. Personne ne nous voyait, me rappelai-je. La table cachait le bas de mon dos. Et les aphaïs étaient trop occupés à parler fort et à rire.

Je flottai dans un état de bien-être merveilleux lorsque Feid commença à glisser en moi. Il était très précautionneux, et entre ça, la lubrification, et les phéromones d'Arès, la pénétration fut étonnement facile.

― C'est bien, murmura l'aphaïs qui avait posé sa grande main sur ma tête et surveillait mes réactions. Respire profondément et reste détendu.