Désolation (skz)

Chapitre IV, le poste de police

L'air est lourd.
Il était aux alentours de 16h mais l'air est tellement lourd.
Le soleil tape si fort.
Jeongin transpirait. Et à grosses gouttes.
Il sentait ses pieds humides et ses cheveux collent à son front. Comme c'est désagréable.
Le coréen fut à peine sorti du gros 4x4  que le flic le poussait déjà pour le faire avancé. Chan sorti à son tour de la voiture, il fut suivi par Seungmin. Tous étaient dans le même état que le maknae, n'étant pas habitués à cette chaleur extrême.

La voiture s'était arrêté à l'entrée du poste de police. Les garçons avaient la même impression que dans la voiture, ce village est désert. Pas un chat. Les commerces, les habitations, toutes leurs lumières sont éteintes. Mais surtout ils avaient une drôle d'impression, celle d'être surveillé. Chan tourna la tête et vit un coyote. Serait ce lui qui les surveillait? L'animal était grand et effrayant. Mais surtout Chan le sentait, c'était étrange, mais il avait l'impression d'établir un contact avec le coyote.
Danger. Ennemis. Meute. Tak.
Le leader fut prit de surprise. Est ce que ce coyote venait de... lui parler? Mais que vient il de dire? Tak? C'est quoi ça? C'était inimaginable, mais il avait entendu ce message... dans sa tête! Il se sentait tout bizarre. Sauf que Chan ne tarda pas à se tenir la tête entre les mains, prit d'une attaque cérébrale. Ça cogne dans sa tête, les larmes coulent de ses yeux.   Il vit le coyote qui le regardait avec intensité. Non... ce...ce n'est pas possible... comment il peut faire ça? Le leader tomba à genoux sur le sol et ne réussi pas à empêcher un petit cri. Seungmin et Jeongin accouraient jusqu'à leur aîné, pris de panique. Mais tout à coup, toute douleur disparue, aussi vite quelle est arrivé. Chan se releva péniblement. Il regarda les alentours... Mais ne vit plus l'animal. Il avait disparu. Que vient il de se passer... se coyote il a... non c'est pas possible... Chan se dit que c'est impossible et qu'il délirait... Mais il avait du mal à y croire...

-Hyung? Jeongin s'approcha doucement du dit-hyung.

Chan se retourna et le regarda. Jeongin était inquiet, mais aussi apeuré. Seungmin, sur les talons du plus jeune, observa le leader tout aussi étrangement. Leur aîné se sentait mal à l'idée de mentir à ses protégés... Mais il était hors de question de leur parler de ce qui vient  de se passer.
-Hein? Euh... un insecte! Les garçons regardaient L'Australien avec un regard interogateur. Euh ouais y a une sorte d'insecte qui m'a piquer euh... Ouais c'est ça. Il essaya de leur donné un sourir qui se veut rassurant... Mais sans grande réussite.
- Comme tu voudra, lui dit Seungmin, il regardait non aîné dans les yeux. Chan était certain qu'il avait percé son secret. Viens  Jeongin, Seungmin lui prend la main. Sur ce, il entraîna le plus jeune loin de la voiture, laissant le plus vieux en plan.

Le 4x4 était en plein milieu de la route. Le flic n'avais pas de respect, les garçons le savaient déjà, mais le fait que la voiture soit arrêté en plein milieu de la route renforce leur théorie. Leur théorie qu'il n'y a plus personne en ville. Frissons. Cette ville fantôme est tout sauf rassurante. Les garçons étaient sur un carrefour, malgré le faible nombre de bâtiments, on remarque que c'est le centre ville. Un poste de police, une clinique,une église, une épicerie,des petits commerces, quelques maisons, un bureau, plus loin, un cinéma et en face, une laverie. Mais sur les autres infrastructures, il n'y a aucune pancarte pour indiquer ce que c'est.

-Aller, on est pas là pour jouer les touristes, crétins, en avant. Leur dit le flic en indiquant le poste de police. Les garçons avancèrent donc en ligne droite vers l'endroit indiqué. Chan et Jeongin devant, Seungmin sur leurs talons et le policier à approximativement trois mètres derrière. Nul besoin de mettre des menottes aux garçons, juste la présence du policier leur fait bien assez peur comme ça.

-Ça va mieu ta piqûre? Demanda soudainement Jeongin à Chan.
-Hein?
-Bah tu as dis qu'un insecte t'a piquer à la tête.
- Ah oui c'est vrai j'avais complètement oublié!
-Tant mieux alors, Dit Jeongin.

Chan se retourna et croisa le regard de Seungmin, qui l'observait intensément. Le jeune coréen pris d'ailleurs la parole, mais en anglais:
-Je ne pensais pas Jeongin si naïf.
À l'entente de ses paroles, Chan eu l'impression d'avoir reçu un choc électrique. Il se retourna rapidement et sourri au maknae comme si de rien était. Mais les paroles de Seungmin résonnaient dans sa tête.

Le flic, après être arrivé en face du fameux poste de police, emmena les garçons à l'intérieur. Ils arrivèrent dans un petit hall, en face il y avais des escaliers qui montent et à la droite et la gauche, deux portes. En bas des marches de l'escalier se trouvaient une petite fille, son cou s'était cassé et sa tête pendait lourdement d'un côté. La pauvre petite était tomber des escaliers et, visiblement, était décédé. Autour d'elle, s'étendait une grosse flaque de sang.À côté d'une porte, à droite, il y avait un homme sur le sol, dans une flaque de sang lui aussi, avec deux balles dans la poitrine. Quel massacre, un vrai bain de sang. Le sol était inondé de ce liquide couleur rouge.

Jeongin essaya de regarder devant lui, sans prêté attention aux corps sur le sol si froid. Chan faisait la même chose avec plus ou moins de réussite, son regard tomba sur la fillette, comment quelqu'un aurait il pu faire ça? C'est... c'était une enfant... elle devait avoir aux alentours de sept ans. Il la regarda encore une vois, il vit le vide dans ses yeux, le sang qui s'ecoulait de sa bouche entre ouverte, ses deux tresses blondes imbibés de ce même liquide. C'était un spectacle... atroce. Seungmin lui restait indifférent,mais pas tellement, car il était comme...ailleurs... Nul ne savait ce a quoi il pensait en ce moment. Le flic vit le malaise, mais comme il n'a aucune pitié, il dit.

-Désolé je ne m'attendais pas à recevoir de la visite, le ménage n'est pas fait! Dit il en riant. Aller suivez moi, je vais vous montrer quelque chose.

Les garçons le suivait dans les escaliers, après avoir enjambé les corps, sans avoir trop le choix, car ils étaient obligé évidemment, si ils ne voulaient pas finir comme l'homme au sol ou la petite fille. Où comme Minho...

La pièce que voulait leur montrer le filc était vaste et à l'intérieur, il y avait trois cellules, deux petites et une grande, sûrement celle des ivrognes. Dans la première se trouvait deux vieux hommes et un enfant, dans la deuxième une femme et sûrement son mari. Enfin, dans la plus grande, une femme en pleurs. Au centre de la pièce, un bureau sans-dessus-dessous avec, posé sur les nombreux papiers, une carabine.

Le mauvais policier ordonna à Chan et Seungmin d'entrer dans la plus grande cellule, ce que les deux fit en jetant des regards inquiets à Jeongin. Le flic ferma le verrou après les avoir jeter dedans et pris Jeongin très fort par le bras. Il lui chuchote à l'oreille:
-Ne t'inquiète pas je ne te ferais pas de mal, Tak a besoin de toi.
Évidemment Jeongin ne comprends toujours pas l'anglais, pourtant là il avait un assez mauvais pressentiment.

-Non, laissez le, prennez moi! Cria Chan, Seungmin lâche moi!
-Non, n'attire pas l'attention de ce mec, Chan arrête tu me fais mal là!
Contre toute attente, le leader du groupe morda le bras de Seungmin.
-Aïe! Mais tu es cinglé! Cria le coréen qui lacha son aîné. Chan courra pour rejoindre son ami, mais il oublia qu'il est dans une cellule, car il fonca dans les barreaux. Et s'assoma... Seungmin accoura auprès de son aîné, toujours dans les vapes. Les autres prisonniers n'avaient pas manqué une seule seconde de se spectacle. La femme en pleur, celle dans la même cellule que les garçons, s'était arrêté de pleurer il y a un bon moment déjà. Elle s'approcha elle aussi du jeune Australien. Les vieux hommes et le petit garçons regardaient L'Australien avec stupéfaction. Quand à eux, le couple faisait semblant de n'avoir rien vu.

-Bien, dit le flic, quelqun d'autre veux s'opposer à ma décision? Il n'y que le silence pour réponse. Parfait aller en route mon petit, il siffla et un coyote le rejoigna. Le policier sorta donc de la pièce, fermant la porte dérière lui, laissant seuls ses prisonniers avec l'animal.