Chapitre 2.✔

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~ Vendredi 21 janvier, 06:30 AM.~

Je n'ai pas eu le temps de sortir du sommeil lentement à cause des surveillants qui sont venus nous réveiller du coup, je m'oblige paresseusement à me lever. Super, il n'est que six heures trente... A quoi ça sert de nous lever aussi tôt? Je vous le demande...

La tête dans l'oignon, je m'habille d'une robe noir simple, un collant couleur chaire et des bottines de moto que je chouchoute particulièrement.

En soupirant longuement, râleuse que je suis, je me brosse les cheveux ainsi que les dents puis me maquille d'un trait d'eye-liner et du mascara rapidement. Je ne met jamais de fond de teint, je trouve que ça fait trop... Artificielle. Enfin, une fois de temps en temps, je l'avoue. Je sais pas moi, si tu est moche sans maquillage, ne te rends pas encore plus moche avec. Bon, après ça peux faire de petites merveilles. Après cette petite pensée qui me fait actuellement sourire, Je lâche mes cheveux lâchées librement sur mes épaules, ceux ci formant quelques boucles dû à la tresse que je m'étais occupé à faire la veille.

Avec celle qui se prénomme Amandine et qui a actuellement l'air d'être la plus "cool" d'ici et celle avec qui je m'entends le mieux, je descend en souriant Bêtement à cause de sa blague pourrie dans la salle à manger. Beaucoup de monde y était déjà. Oh mon dieu, j'aperçois des filles déjà maquillées en pot de peinture. Mais comment font - elles pour se préparer et descendre avant moi?! Mystère et boule de gomme... Je suis sûre qu'elles se maquillent la veille pour le lendemain !  Je m'assois rapidement au côté d'Amandine en soupirant de dégoût à cause de ma pensée, prenant les céréales rapidement, en mastiquant, ceux ci formant une genre de pâte dans ma bouche. J'aime pas déjeuner. Je me sens pas en forme. Pourquoi? En réalité, c'est la rentrée. On n'était pas au courant,  mais cette pension reprend les cours ce jour même. Merci la brochure qui ne précise pas tout. Bien pour me faire encore plus chier quoi... Je manges tranquillement  tandis qu'il n'y eût plus aucuns bruits dans la salle. En regardant vers la porte, comme les autres ( en tant que mouton huhu ), je les vit. Les cinq garçons. Avec trois à quatres filles à leurs côtés, ressemblant deux d'entre elles, à des pots de peintures. Berk.

Non mais je rêve ! Ils sont tous en débardeur, comme si on étaient en été ! C'est une blague? J'ai froid pour eux... Nous sommes en Janvier, bande de fous !

Ils sont un peu en forme de "pyramide" avec trois des gars derrière ainsi que deux devant. Mon dieu la hiérarchie n'est absolument pas visibles dans ce groupe...

Le premier derrière à droite est un putain de gars trop beau, aux yeux marrons et aux cheveux noirs, ses bras étant pleins de tatouages. Maintenant que je remarque, ils avaient tous des pierçings ou des tatouages.

À côté de lui, à  sa gauche pour être plus précise, il y a un jeune homme blond, au trait à l'air plus doux que les autres, des cheveux blonds cendré et ses yeux bleus... à couper le souffle. Il  avait l'air d'être le seul à ne pas avoir de tatouages, ou  du moins, non visibles sur ses bras.

Celui  au milieu est tellement sexy !  Ses cheveux châtains super bien coiffés, ses yeux marrons chocolat, fixant la pièce d'un air indifférent. Il avait des tablettes de malade enfin on dirait derrière son débardeur. J'en bave presque. Je détourne à présent mon regard vers le quatrième.

Celui ci est plus petit par apport aux autres, des cheveux châtains décoiffés, des yeux bleus gris. Un torse plutôt imposant pour une silhouette. Je pense qu'il doit être joueur de foot. Ou de rugby. Je ne cause toujours pas, bavant aussi sur lui avant de reporter  mon attention vers celui devant, à côté de celui que je venais d'observer.

Il était plus grand que les autres, des cheveux châtains foncées bouclées qui tombait presque devant ses yeux... En parlant de ceux ci, ils sont vraiment magnifique. Couleur émeraude quoi.   une bouche magnifiquement pulpeuse, un torse aussi imposant que le quatrième. Rien qu'en l'observant, j'en ai des pulsions.

Je retourne à présent le regard vers mon bol. Ils sont tous les cinq terriblement beaux. En mordillant ma lèvre, je me lève de la table car j'avais fini de manger, débarrassant mon plateau avant de quitter la salle d'un air nonchalant. Je sens le regard de toute la salle, y compris des cinq garçons, sur moi. Je les regarde d'un air indifférent, blasée par la situation. Ça se voit que c'est le genre de garçons à croire que tous le monde est à ses pieds. C'est le genre de garçons qui me gave. Je met mon sac sur mon épaule puis sors rapidement, allant jusque ma salle de cours.

Pourquoi me fixent t ils tous comme sa? C'est flippant..  Enfin non pas flippant mais ça me fais un peu chier pour être franche. Et j'avoue avoir obtenu un frisson léger d'angoisse, mais ça, ça reste entre vous et moi n'est-ce-pas?  Un soupire traverse la barrière de mes lèvres tandis que je me met à regarder le sol avec intérêt. Enfin « intérêt » est un bien grand mot. La tristesse est toujours présente en moi, toujours fraîche. Merci maman. Là, de huit à neuf heures, j'ai français. Suuuuuper. Entendre une prof' parler de Voltaire ou de Montpassant me fais à nouveau clairement chier.Je me cale contre la salle puis ferme les yeux, de fatigue.  J'attrape mes écouteurs et les enracine dans mes oreilles, de la musique douce s'y échappant. J'entrouvre très légèrement les lèvres pour chantonner un peu lorsque j'ouvre soudainement les yeux. Sensation d'être observé avec un soupçon de bon préssentiment et une légère onde de peur me prend rapidement en voyant des cheveux noirs devant moi, puis reprend mon air indifférent avant de me lever rapidement, avant de voir leurs regard amusés sur moi. Celui aux cheveux ébènes, le sexy,  parle le premier d'une voix rauque et basse.

"- Salut. Tu dormais?"

Avec un sourire aux lèvres. Je le regarde en haussant un sourcil tel une bad bitch puis réponds.

"- Non je fermais les yeux. Je suis crevée. N'en ais-je pas le droit après tout, monsieur je me prends pour le roi?"

En soupirant j'attrape de nouveau mon sac en lui lançant un regard noir. Je regardais l'heure: 7:54 AM. La sonnerie se fît entendre derrière nous. J'éteins mon téléphone quand je sens soudainement quelqu'un derrière moi, grâce à la respiration. Je me fige rapidement.  Cette personne me chuchote légèrement d'une voix rauque et sexy et très légèrement hautaine.

"- Fais attention à toi... "

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Bonjour ! Voilà mon deuxième chapitre ! Mettez des commentaires hein? ;)

#Tiffany.

Hurt.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant