Chapitre 2 ✨

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𝑷𝒅𝒗 𝑴𝒊𝒌𝒐 :

J'en peux plus de lui... Toujours en train de me rappeler que je suis minuscule. Je pars me réfugier dans le jardin. Toute cette verdure m'apaise. Je m'assois et je ferme les yeux. Je respire. Je m'évade ailleurs. Je fais le vide dans ma tête. Les larmes roulent le long de mes joues.

« Je croyais que tu ne pleurais pas »

Je sursaute et ouvre les yeux.

« - Blondinet ?, je lève la tête, ah c'est toi Itachi
    - Oui malheureusement »

Il s'agenouille devant moi et esquisse un sourire. Ça doit être l'une des rares fois où il sourit.

« Excuse Pain, il est maladroit, il ne veut pas te blesser »

Je soupire. Quand je réalise qu'il est devant moi, je me met à rougir et je détourne le regard.

« - Qu'est-ce qu'il y a ?
    - Rien... rien »

Il me tend sa main et m'aide à me relever.

« Rentrons avant que « blondinet » ne massacre Pain »

J'esquisse un sourire.

𝑷𝒅𝒗 𝑫𝒆𝒊𝒅𝒂𝒓𝒂

« - Putain Pain tu soule
   - Oui bh je vais m'excuser, détend ta joie
   - Tu sais très bien bien qu'elle complexe sur sa taille »

Putain je devrais être avec elle. Hein ?! Pourquoi je pense ça ? Au contraire, c'est Itachi qui est avec elle, comme elle l'aurait souhaité. Alors pourquoi ça m'énervé autant ?!

« - Deidara...
   - Quoi ?!
   - Je sais pourquoi t'es énervé
   - Tout le monde le sait Sasori, t'es pas un flocon de neige
   - T'es énervé car c'est pas toi qui l'a réconforte mais Itachi
   - N'importe quoi »

Ce mioche me tape sur les nerfs. Tiens la voilà qui revient. Elle rayonne. Comme souvent d'ailleurs.

« - Mini... euh Miko, je suis désolé
    - C'est pas grave va »

𝑷𝒅𝒗 𝑴𝒊𝒌𝒐 :

Je me suis peut-être emportée. Je décide d'aller rejoindre Deidara. Il a l'air énervé. A cause de Pain ? C'est stupide

« - Blondinet, viens les conneries vont pas se faire toutes seules
- Tu as raison ma belle »

Son visage s'est soudain illuminé. Je préfère ça. Nous quittons la pièce pour aller en haut.

𝑷𝒅𝒗 𝒏𝒆𝒖𝒕𝒓𝒆 :

« - Blondinet ? Ma belle ? C'est quoi cette histoire ?
- Si j'ai bien compris Konan, lui est probablement amoureux d'elle, elle, elle ( 𝗰𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗯𝗲𝗮𝘂𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 "𝗲𝗹𝗹𝗲" ) ne le remarque pas sans doute, voilà c'est tout
   - Va falloir booster Deidara... »

𝑷𝒅𝒗 𝑴𝒊𝒌𝒐 :

Nous arrivons dans sa chambre. Je m'assois sur son lit et prend notre notre carnet, rebaptisé « le carnet à conneries » et je note mes idées. Je repense à tout à l'heure. Ça m'as fait plaisir qu'Itachi soit venu. J'aurai pas cru qu'il en serait capable.

« Allô la lune, la terre appelle Miko »

Je sursaute. Deidara me lance un regard noir.

« - Sorry
   - Bref, il soupire, la prochaine fois que tu veux penser à lui, fait le quand je parle pas
   - Je... je pensais à personne »

Je me sens rougir. Il me met une pichenette sur le nez en souriant.

« - Menteuse
   - Pff, t'es chiant
    - Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes
    - Qui a dit que je t'aimais même ? ( 𝗰𝗮, 𝗰𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗯𝗼𝗯𝗼 𝘀𝗲𝘃𝗲𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗲𝗿𝗶𝘁𝗲 )
    - Ouch, il fait semblant de se tirer une balle dans la tête, adieu monde cruel
    - Les morts ne parlent pas »

Il se redresse et rigole ( 𝗷'𝗮𝗶 𝘂𝗻𝗲 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗮𝗿𝗰𝗵𝗶 𝗺𝗶𝗴𝗻𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗶𝗹 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗰𝗮 ). Un vrai gamin. Après un énième moment d'enfantillage, nous descendons à la machine. Je regarde Deidara s'affairer, non sans rigoler. Nous remontons dans le salon. Je vais m'assoir et ouvre mon carnet à dessins. Je commence à dessiner un corbeau ( 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗱'𝗲𝘁𝗼𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗺𝗮 𝗳𝗼𝗶 ). Puis, je commence à dessiner Deidara. Je n'avais jamais remarqué mais c'est quelqu'un de très facile et de très intéressant à dessiner.

« Tu dessines bien »

Je sursaute et regarde autour de moi. Kisame est penché à dessus de mon épaule. Il détaille les dessins de cette page.

« - Ne dit pas à Deidara que je l'ai dessiné, sinon il va pas me lâcher ce gamin
   - Oui, si tu me laisse tranquille de la journée ( 𝗮 𝗰𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗹𝗮, 𝗷'𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗰𝗮𝗿𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 )
   - Marché conclu »

Je baille et ferme mon cahier.

« - Itachi !
   - Hm ?
   - Faut qu'on parle ( 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗻'𝗮𝗶𝗺𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗵𝗿𝗮𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝘃𝗲𝗿𝗶𝘁𝗲 )
   - D'accord, allons au jardin »

Je regarde Itachi et Deidara partir. Par pitié blondinet, n'ouvre pas ta bouche.

𝑨 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆...

688 𝒎𝒐𝒕𝒔

Akatsuki 🌚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant