Dans cette Sourate, il y'a le récit qui nous parle de la rencontre entre Seidna Moussa et Al Khadirr...
Le déroulement, les actions, les décisions, les mots... chaque détail, aussi ordinaire qu'il puisse paraître, englobe plein d'enseignements.
Quelques-uns :
1- Ce récit nous enseigne qu'il ya des choses dont il est impossibles de juger sur l'apparence et que, dans la sagesse d'Allah, il y a le fait de cacher ses secret même à ses amis, ceux qui ne vivent que pour lui; et les devoiler aux autres, pourtant moins proches de lui.
2- |La première chose qu'on remarque ici est que, une personne peut profiter des sciences même de la personne dont il est meilleur en religion...|
3- C'est-à-dire que Seidna Moussa est un Messager, Ouloull Azm, mais cela ne l'a pas empêché d'avoir l'idée d'aller apprendre auprès d'une personne qui n'est pas prophète, après s'être convaincu qu'il pouvait profiter de sa science.
3- |Ce qui fait savoir aussi qu'un homme "ordinaire", peut savoir des choses que les prophètes mêmes ne sauront pas...|
Bien sûr, ça ne sera pas des choses en rapport avec le message divine pour lequel il a été envoyé, mais des sciences concernant d'autres choses.
4- « Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années »
|Cette phrase de Seidna Moussa nous apprend que pour acquérir de la science, l'homme doit bouger, endurer et patienter...|
5- Devant le saint, Al Hadirr, Seidna Moussa AS lui dit «َهل أتَّبِعُك» (puis-je suivre), Cette façon de parler, prouve de la modestie totale.
|On nous apprend ici, la modestie envers nos maîtres... ou devant ceux que nous étudions.|
6- Ensuite il dit, «َهل أتَّبِعُك» et pas «هل أَتْبَعُكَ»... les deux expressions, très certainement, auront littéralement la même signification, mais celle utilisée ici montre plus de persistance... (المبالغة فى الإتباع) Comme pour dire: «je te suiverai même si je devais en mourir»
7- La suite du verset dit «ِعَلَى أَنْ تُعَلِّمَن» (à la condition que tu m'apprennes).
Le عَلَى ici, explique deux choses : La 1ere est que Seidna Moussa AS s'est montré ignorant de tout pour pouvoir bien profiter de toute la science du maître.
8- Mais ce «عَلَى» explique également que, la seule raison pour laquelle Seidna Moussa suivait le maître, Al Khadirr, était la quête du savoir.
|Se montrer ignorant devant les maîtres.| |être sincères dans la quête du savoir...|
9- Ensuite Khadirr AS dit à Seidna Moussa «Si tu me suis ne m'interroge sur rien...»
|Il est ainsi du maître de faire savoir à l'étudiant, la discipline et l'effort que demande sa science... et de tout lui éclairer avant de commencer.|
10- Moise dit «Ne t'en prends pas à moi pour un oubli de ma part»
|Le maître ne doit pas abandonner son élève parce qu'il a fauté une fois, il doit lui laisser une voir deux chance, afin qu'il se rattrape. Aussi, L'oublie emporte même les prophètes et il (l'oublie) ne doit pas être sanctionné...|
11- |Ce récit, en plus de confirmer que l'oublie emporte même les prophètes, il fait savoir aussi que, même les prophètes ne connaissent en rien le Ghayb (l'invisible)
Parce que Seidna Moussa ne comprenait absolument rien de ce que faisait le Saint.
12- Seidna Moussa, était déterminé et prêt à tout (respecter les recommandations du maître) pour apprendre de cet homme dont il est convaincu de sa sainteté.
Mais, lorsque l'homme a tué un enfant, il a réagi, parce que visiblement l'acte était condamnable...
Même si le maître lui avait demandé de ne pas se poser des questions, il ne pouvait s'en empêcher parce que s'agissant d'une "contre-loie" divine.
Il désobéi ainsi au maître, mais qui ne l'aurait pas fait ?! La réaction de Seidna Moussa aurait été la réaction de tout être normal.
| Cette partie enseigne de ne pas suivre aveuglément nos maîtres surtout quand il s'agit de Dieu. Parce que Seidna Moussa malgré tout le respect qu'il vouait au maître, il lui a parlé quand ce dernier tue l'enfant; acte jusque là interdit par Dieu|
|Ça enseignement également que, les jugements que nous portons sur les gens ou sur autre chose, doivent se porter sur ce qui est visible|
13- |Tout ce que Dieu fait est une sagesse et est une bonne chose pour l'humain|
Voir leur enfant se faire tuer, a été une action insupportable pour les parents, mais cela était un profit et pour l'enfant et pour eux-mêmes, puisqu'il allait les rendre mécréant...
sagesse divine !
14- Pendant leur voyage, Seidna Moussa et son maître, escaladent dans un village; ils leurs demandent à manger, ces derniers refusent. À leur sortie de ce même village, ils trouvent un mur sur le point de s'écrouler, l'homme le redressa.
|De cette action, on append qu'il faut toujours faire du bien même face à celui qui ne le mérite pas. Pour que d'autres qui le méritent puissent en profiter...|
15- Ce récit nous enseigne qu'il ya des choses dont il est impossibles de juger sur l'apparence et que, dans la sagesse d'Allah, il y a le fait de cacher ses secret même à ses amis, ceux qui ne vivent que pour lui; et les devoiler aux autres, pourtant moins proches de lui.
