Abdul: je peux te prendre dans mes bras ?
Je me lève et lui ouvre mes bras.
Moi: *sourire* avec plaisir.
Abdul: *rire*
Il se lève aussi et vient dans mes bras, je le serre fort.
J'ai un frère putain ! il me reste encore de la famille sur terre.
Vous y croyez vous ? Moi Aïda, j'ai un frère. J'arrive toujours pas à y croire.
Moi: j'ai un frère, c'est trop waouh !
Abdul: et moi j'ai trois sœurs maintenant.
Je rigole en le lâchant, on reprend place.
Moi: parle moi de toi.
Abdul: bah, je suis Abdul, j'habite avec mes parents adoptifs, mes deux petites soeur et mon grand frère. Avant on vivait au Sénégal mais le daron a eu un nouveau boulot donc nous nous sommes installés en France il y deux ans déjà, je travaille pas et..et c'est tout je crois et toi ?
Moi: Samira Aïda, une belle gosse super fraîche et classe, une étoile filante, une star bref je m'aime trop.
Abdul: *rire* t'es sûrement chiante toi.
Moi: *rire* mais non. Sinon comment c'est passé ton anniversaire ?
Abdul: super bien et le tien ?
Moi: pareil.
Abdul: c'est qui Quassim ?
Moi: c'est un ami proche de nos parents. Il est venu me chercher après la mort de maman et maintenant je vis chez lui.
Abdul: il te traite bien ?
Moi: oui t'inquiète, tu le rencontreras bientôt.
On discute de tout et n'importe quoi comme si on se connaissait depuis longtemps. On a bien rigolé ensemble et je l'aime déjà. Je me sens super proche de lui.
Il se faisait presque tard donc on a décidé de partir.
Abdul: je suis content d'avoir rencontré quelqu'un de ma vraie famille.
Moi: *sourire* pareil pour moi aussi. Tu rentres comment ?
Abdul: à bus.
Alors là, je suis pas d'accord.
Moi: viens je te dépose.
Abdul: non c'est pas la pei..
Moi: *le coupe* ne discute pas.
Abdul: je t'assure, te fatigue pas.
Moi: quand je dis viens tu viens. Je suis ta grande sœur, tu dois m'écouter !
Je me sentais trop fière d'avoir dit ça.
Abdul: grande soeur de rien du tout ! Maman s'est sûrement trompé.
Moi: tchip, ok d'accord *en tirant son bras* mais pour l'instant, tu vas venir avec moi.
Abdul: d'accord mais c'est moi qui conduis.
Moi: tu sais ?
Abdul: oui.
J'accepte et lui donne les clés. On monte et il démarre.
Abdul: ta voiture est incroyable.
Moi: merci. Toi tu en une ?
Abdul: pas encore. Faudrait d'abord que je trouve du travail pour avoir de l'argent.
Moi: c'est vrai. Mais j'espère que tu fais pas des bails chelous de drogue là.
Abdul: bien sûr que non ! Je toucherai jamais à ça.