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Moi: *écarquille les yeux* pardon !?

Quassim: *rire* je m'attendais bien à cette réaction. Tu me connais pas ou devrais je plutôt dire, tu ne te rappelle pas de moi.

Moi: attendez une minute, je comprends rien là. Ma mère ne m'a jamais dit qu'elle avait un frère ou autres. Elle aimait bien parlé de ses parents mais elle m'a dit qu'elle était enfant unique.

Quassim: et ton père ?

Moi: j..je sais pas.

Quassim: parle, je sais que ton père est décédé.

Alors il sait vraiment tout de nous ?

Moi: ...je sais tout de mon père mais sa famille, ma mère n'a jamais voulu me parler d'eux.

Quassim: je fais parti de la famille.

Moi: ....

Quassim: mais je suis pas ton oncle de sang.

Il m'en apprend des choses là.

Quassim: ton père et moi étaient meilleurs amis.

Moi: *surprise* ah bon ?

Je comprends mieux maintenant.

Quassim: à ta naissance, ton père était l'homme le plus heureux au monde. Tu aurais dû le voir comment il sautait partout.

Moi: *sourire*

Quassim: malgré ce que sa famille lui a fait, il t'a quand même donné le nom de sa mère Samira.

Moi: il s'est passé quoi ?

Quassim: beaucoup de choses.

Moi: ...

Quassim: Saïd et Fatou vivaient tranquillement leur vie avec toi jusqu'à quelques jours après tes 3ans. Ton père est mort à la suite d'un accident. Ta mère était hors d'elle. On a eu beaucoup de mal à la calmer et elle a finalement fini à l'hôpital. Moi même je me sentais très mal. Mon meilleur ami m'avait quitté, j'avais envie de tout casser. Mais il fallait que je garde la tête haute pour toi et ta mère.

Je suis allée m'asseoir à ses côtés.

Quassim: après qu'elle soit sortie, la famille de ton père a débarqué en accusant Fatou de la mort de Saïd alors qu'eux-mêmes avaient renié ce dernier parce qu'il voulait épouser ta mère. Et tu sais pourquoi sa famille était contre ce mariage ?

Moi: ..c'était quoi la raison ?

Quassim: parce que ta mère était noire, tout simplement *sourire triste*

J'y crois pas. Alors ma famille paternelle est raciste ? Je suis dégoûtée que ma mère ait été victime de ça.

Quassim: ils l'ont insultée, rabaissée et humiliée. S'en était trop. Elle a pas supporté et s'en est allé avec toi. J'ai plus jamais eu de vos nouvelles. Et c'est récemment qu'elle m'a appelé pour me dire qu'elle allait mourir à cause de sa maladie.

Moi: ....

Quassim: elle m'a dit de prendre bien soin de toi car j'étais le seul à qui elle faisait confiance et je lui en ai fait la promesse.

Je comprends mieux les mots de maman. J'ai baissé la tête car j'avais les larmes aux yeux. Je voulais pas qu'il me voit ainsi.

Quassim: hey *en levant la tête* je sais que ta mère te manque mais tu dois essayer d'aller de l'avant. Si elle est dans ton coeur, tout ira pour le mieux. Reste toujours forte comme elle l'a été. Ça me ferait très plaisir.

Moi: merci beaucoup.

Je le prend dans mes bras.

Tonton Quassim: maintenant essuie tes larmes, tu ressemble à rien.

Samira Aïda [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant