23 Décembre 2020
Je ne cesse de contempler le ciel
Ce temps suspendu qui m'est si partiel
Hors du temps privilégié avec toi
Mon âme est figée au son de ta voix
Mais celle-ci est accompagnée
Par ces mots qui tuent mes pensées
En moi la douleur s'est lancée
Tel la nécrose lors de la peste
Alors je cours et me déteste
Mon âme et mes mots sont brisés
Je fixe les décombres avec incertitude
Et absorbe le mal fourni par Solitude
Désormais tout devient pitoyable à mes yeux
Mon cœur est enfermé par cette lassitude
Elle est forte et ne peut s'exprimer parmi eux
Elles frappent, abîment, tuent mon cœur plein d'inquiétude
Ces larmes qui traversent mon corps me transcendent
Bien loin de s'échapper et couler par mes yeux
J'ai peur que ces dernières me noient et me rendent
Impassible, sans cœur, comme j'ai pu le voir en eux
Personne ne comprends ma peine profonde
Engendrée par cet amour inconditionnel
Que je te vouais jusqu'ici sans problèmes
Mais Colère et Tristesse ne vont pas fondre
Liguées contre moi lorsque tu prononça ces mots
Qui étaient pourtant si doux et paranormaux
Cet amour sera enfoui à jamais en moi
Je n'ai pas la force de retenir cela
Bien que je doive le faire avec mes sentiments
Pour ainsi dire les cacher et les taire lentement
Je pleure encore et ne pouvant plus respirer
J'appelle Désespoir pour me livrer à lui
Ne voulant pas affronter cette vérité
Je me vêtis de ce masque joyeux sans vie
Qui me permet de m'isoler et d'éviter
De leur dire que je t'aime, avec nostalgie

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Pleurs d'amour
Poesia23 décembre 2020 Je connais désormais les larmes qui me tuent à petit feu... Bonne lecture à vous