Just a summer love {Nomin}

6. Deuil

Je me réveilla après Jaemin, j'avais passé une nuit superbe et j'avais dormis à merveille. Pour une fois, je me sentais réellement reposer.

Jaemin: Oh t'es réveillé

Jeno: Ouais je me frotta les yeux il est quelle heure?

Jaemin: 10 heures passé, j'ai pas encore mangé tu viens? C'est prêt

J'étais surprise par l'heure, normalement je me réveillais dans l'après-midi. Mais ça m'allait parfaitement bien, j'étais reposer et j'avais plein de temps pour ma journée. Je me leva du lit et suivit Jaemin à la cuisine, ses parents avaient acheter des pâtisseries et ils étaient déjà partie.

Jaemin: T'as bien dormis?

Jeno: Super! Et toi? Malgré le sol

Jaemin: Oui t'inquiète, très bien

Après avoir déjeuner et discuter un peu j'appela ma grand-mère pour lui dire que j'allais revenir. Son ton de voix était très bas, son nez avait l'air bouché et sa gorge serrée, comme si elle avait pleurer.
Je lui demanda si tout allait bien et elle me répondit que oui, mais de quand même venir le plus vite possible.

J'avais l'impression qu'elle me cachait quelque chose. Jaemin remarqua mon inquiétude et essaya de me rassurer.
Je sortis vers 10h40 de chez lui, il m'accompagna jusqu'au centre-ville, comme d'habitude et il me dit de l'appeler n'importe quand avec le téléphone fixe de ma vieille maison. Je le remercie une nouvelle fois, il m'envoya la main en souriant et nos chemins se séparèrent.
Je tapa un petit sprint pour me rendre jusqu'à chez moi, quand j'ouvris la porte ma grand-mère n'était pas dans la cuisine.

Jeno: Allo?

Mamie: Jeno, mon chéri, on est dans la chambre sa voix était sanglotante
Je me rendis vite dans la chambre où je trouva ma mamie, un docteur, et mon grand-père qui semblait inconscient.

Jeno: Qu'est ce qu'il y a..?

Mamie: Son état s'est détérioré... elle essuya ses larmes avec un tissu

Le docteur posa sa main sur l'épaule de ma grand-mère et m'expliqua qu'il allait mourir dans les heures à suivre. Les larmes montèrent sans toutefois couler. Je m'assis à côté de ma grand-mère et lui pris la main. Elle serrait celle de son mari alors qu'il avait les yeux fermés.

Je compris alors qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible. Que cette journée était la dernière pour mon grand-père. Après ces heures infernales, j'allais le perdre à jamais.

Nous restâmes à ses côtés toute la journée, il ne s'était pas réveillé.
Le docteur était resté avec nous aussi. Ma grand-mère avait appelé mes parents pour les prévenir.
Les heures passèrent plutôt vite, nous n'avions pas mangé. Nous étions resté tout au long avec lui et il perdit la vie au même moment où le soleil s'éteignît.

Je ne pensais pas que ça allait être aussi frappant. Il avait été endormi toute la journée, mais à la seconde où il est mort, tout de suite je l'avais ressenti. C'est quand l'on voit l'âme quitter le corps d'une personne qu'on remarque la réelle différence entre une personne décédée et une personne simplement endormie.
Je regardais son cadavre en déversant un flot de larme torrentiel. Je serrais ma Mamie dans mes bras.

Les médecins étaient venus pour disposer son corps. Mamie nous fit livrer car elle n'avait pas la force de cuisiner. Tous les deux nous n'avions pas d'appétit, mais on essayait de faire comme si tout allait bien pour se rassurer l'un l'autre.
Je devais être forte pour ma mamie, elle devait être forte pour moi. Des phrases bateaux étaient tout ce qui animaient la conversation. À coup de « il est à un meilleur endroit maintenant » et « il veille sur nous de là-haut » nous nous rassurions, sans vraiment y croire réellement.
Après avoir difficilement avaler 3 bouchées de notre repas, Mamie alla se coucher, complètement épuisée par les nombreuses émotions.
Je fis de même, sans pouvoir fermer l'œil. Juste dans la pièce à côté, hier encore il était là, malade, mais vivant. Maintenant, rien. Le silence était pesant. Je pleurais, toujours sous le choc encore et encore.