Just a summer love {Nomin}

1. Inquiétude

WARNING!
Je sais que Jeno est coréen et donc les systèmes scolaires et les mois ne sont pas pareil, mais je me fis à l'horaire des cours de là où j'habite. Donc s'il vous plaît essayer de faire abstraction des détails. Si les coréens ont 1 mois ou 6 mois de congé en été (bon j'exagère x)) ce n'est pas important pour l'histoire, essayer de vous laisser divertir sans penser à ces petits détails je vous en prie ☺️
AUSSI, je pose un TW sur la mort. Mon histoire va parler de la perte d'un être chère et du deuil, si vous êtes sensible à ces thématiques faites attention.
Merci et bonne lecture! En espérant que ça vous plaise💞
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Je marchais sur le chemin du retour vers ma maison. C'était la dernière journée d'école, j'avais enfin fini tous mes examens et j'étais donc libéré de mes cours.
Je pensais déjà à mes grâces matinées, mes sorties, mes journées entières sur mes jeux-vidéos, connecté à Renjun et les autres, le bonheur quoi!

Il ne faisait pas vraiment beau, l'extérieur était nuageux mais ça n'avait aucune importance, j'étais tout simplement heureux d'être dispensé d'école.
J'atteignis ma demeure et vis les voitures de mes deux parents garé dans l'entrée. C'était très inhabituel, je revenais tout le temps seul à la maison, et mes parents ne revenaient pas avant 18h au moins. Mais je cru simplement que c'était à cause du début de mes vacances, qu'ils me faisaient une petite « surprise ». Donc j'ouvris la porte, déjà déverrouillé, sans plus de questionnement.

Jeno: Je suis rentré!

Papa: Hey fiston!... Hum, bravo pour la fin de ton année scolaire!

Jeno: Ah? Merci

J'avais remarqué l'attitude de mon père qui était étrange. Mais j'en fis abstraction et me rendis à la cuisine. Je fouilla dans le réfrigérateur pour trouver de quoi me mettre sous la dent. Mon ventre gargouillait affreusement.
Je me mis alors à parler joyeusement de mes plans à mon père, trop excité pour garder ça pour moi.

Jeno: J'ai prévu pas mal de truc avec mes amis, j'ai trop hâte ça va être super! À moi la liberté

Papa: Euh, oui, oui parlant de ça...

Je tendis l'oreille en prenant une pomme. En attendant que mon père me dise quelque chose. Je pris une bouchée et regarda mon père qui s'était déplacé jusque dans la cuisine aussi.

Jeno: Quoi?

Mon père soupira et regarda le sol, signe d'insécurité. Il n'agissait jamais comme ça, je commençais à être inquiet.

Jeno: Papa? Ça va? Et puis elle est où maman, j'ai vue sa voiture dans le parking

Papa: On a eu des nouvelles de ton grand-père

Cette fois, j'étais réellement inquiet. Je pris à nouveau une autre bouchée de ma pomme pour tenter de contrôler mon stress. J'avais peur de ce que mon père allait ajouter.

Jeno: Es..est-ce qu'il va bien? Je demandais, mais je redoutais la réponse

Papa: Son état de santé se détériore, il est très malade Jeno...
Il refuse d'aller se faire soigner en ville, il tient absolument à rester dans son village. Tu sais, ton grand-père est quelqu'un de très fière. Il veut mourir dans son village, avec dignité.

Jeno: Il... va mourir?

Je repensa aux moments de bonheur que j'avais partagé avec mon grand-père. Ça faisait des années que je ne l'avait pas vue. En fait, plus de 10 ans. Je m'en voulais maintenant que je savais qu'il était à l'article de la mort. J'aurais voulu être là pour lui, mais j'avais préféré vivre ma vie d'adolescent plutôt que de rester dans le « village paumé et éloigné de toute civilisation moderne », comme j'aimais si bien l'appeler- pour m'en moquer- avec mes amis.