𓂍 𝐮𝐧 𝐟𝐥𝐨𝐜𝐨𝐧 𝐝'𝐚𝐭𝐦𝐨𝐬𝐩𝐡𝐞̀𝐫𝐞

𓄽 • 𝐀̀ 𝐅𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐏𝐄𝐀𝐔.

« ℑ 𝔩𝔬𝔳𝔢 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔥𝔞𝔱𝔢 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔩𝔦𝔨𝔢 𝔶𝔬𝔲. 𝕴 𝖍𝖆𝖙𝖊 𝖞𝖔𝖚. ℑ 𝔩𝔬𝔳𝔢 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔱𝔥𝔦𝔫𝔨 𝔶𝔬𝔲'𝔯𝔢 𝐒𝐓𝐔𝐏𝐈𝐃. ℑ 𝔱𝔥𝔦𝔫𝔨 𝔶𝔬𝔲'𝔯𝔢 𝔞 𝖑𝖔𝖘𝖊𝖗. ℑ 𝔱𝔥𝔦𝔫𝔨 𝔶𝔬𝔲'𝔯𝔢 𝔴𝔬𝔫𝔡𝔢𝔯𝔣𝔲𝔩. 𝕴 𝖜𝖆𝖓𝖙 𝖙𝖔 𝖇𝖊 𝖜𝖎𝖙𝖍 𝖞𝖔𝖚. ℑ 𝔡𝔬𝔫'𝔱 𝔴𝔞𝔫𝔱 𝔱𝔬 𝔟𝔢 𝔴𝔦𝔱𝔥 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔴𝔬𝔲𝔩𝔡 𝔫𝔢𝔳𝔢𝔯 𝔡𝔞𝔱𝔢 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔥𝔞𝔱𝔢 𝔶𝔬𝔲. ℑ 𝔩𝔬𝔳𝔢 𝔶𝔬𝔲... ℑ 𝔱𝔥𝔦𝔫𝔨 𝔱𝔥𝔢 𝔪𝔞𝔡𝔫𝔢𝔰𝔰 𝔰𝔱𝔞𝔯𝔱𝔢𝔡 𝔱𝔥𝔢 𝔪𝔬𝔪𝔢𝔫𝔱 𝔴𝔢 𝔪𝔢𝔱 𝔞𝔫𝔡 𝔶𝔬𝔲 𝔰𝔥𝔬𝔬𝔨 𝔪𝔶 𝔥𝔞𝔫𝔡. 𝕯𝖎𝖉 𝖞𝖔𝖚 𝖍𝖆𝖛𝖊 𝖆 𝖉𝖎𝖘𝖊𝖆𝖘𝖊 𝖔𝖗 𝖘𝖔𝖒𝖊𝖙𝖍𝖎𝖓𝖌 ? »
　 　　　 　
↳ music : stupid (acoustic) by Tate McRae
　 　　　 　
　 　　　 　
　 　　　
𝑈𝑛, 𝑑𝑒𝑢𝑥, 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠... 𝑱'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒏. Trois mots puis un temps de repos. Un quart de seconde, c'est une hécatombe. Les quelques pensées, dernier écran de lucidité, viennent de s'évaporer. L'ancien amant reprend. 𝑅𝑒́𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝒉𝑒́𝑠𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. La danoise aimerait se blottir 𝓾𝓷 𝓹𝓮𝓾 𝓹𝓵𝓾𝓼 longtemps, dans 𝐬𝐞𝐬 bras, 𝓾𝓷 𝓹𝓮𝓾 𝓽𝓻𝓸𝓹 réconfortants. 𝑈𝑛, 𝑑𝑒𝑢𝑥, 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠... 𝑱'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒓𝒆. Elle se recule, 𝐭𝐞̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐮𝐥𝐞. Vapeur d'iode, ses yeux deviennent émeraudes, et se voilent de larmes. C'est une main glacée qui vient enrober son organe brisé. Le temps d'une soirée, elle a baissé sa garde, abandonné ses armes. Regret effacé à l'instant où l'arrogant achève son plan. La brûlure chimique de ces volutes oniriques finit par la faire plonger dans la vacuité. 𝐒𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐮𝐩𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬, pour une durée momentanée. Volupté d'un baiser - 𝑣𝑜𝑙𝑒́ - elle se remet à le regarder. Une habitude - 𝑎𝑏𝑠𝑢𝑟𝑑𝑒 - oubliée au grès des années passées, séparés. Un présent d'antant, une réalité altérée dans laquelle le voleur serait revenu s'emparer de son coeur (𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑙𝑒 𝑏𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑙𝑎 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒𝑟). Le temps est long, mais pas assez. 𝑺𝒊 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒖 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆𝒓 ... Un frisson de soupçon rompt sa paix. Vient guérir sa cécité. 𝐍𝐚𝐭𝐡𝐚𝐧𝐢𝐞𝐥. Incarnait - il simplement le rôle de l'être aimé ou bien était - il sujet de quelque sincérité ? La bonne se questionne, 𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞.
　　　 　
　 　　
　❛ 𝓝𝓮 𝓭𝓲𝓼 𝓹𝓪𝓼 𝓺𝓾𝓮𝓵𝓺𝓾𝓮 𝓬𝓱𝓸𝓼𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓻𝓮𝓰𝓻𝓮𝓽𝓽𝓮𝓻𝓪𝓼, 𝓭𝓮̀𝓼 𝓭𝓮𝓶𝓪𝓲𝓷. ❜
　　　 　
　
Légèreté dans sa tonalité, elle esquisse un rictus amer. Son bonheur n'est qu'éphémère, délétère. Après tout, ce 𝐛𝐨𝐧 • 𝐦𝐚𝐥 | 𝐡𝐞𝐮𝐫, c'est 𝑙𝑢𝑖. Elle, elle n'est qu'𝑖𝑛𝑓𝑙𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒́𝑒. Elle, elle n'est que 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐮𝐩𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́ 𝐢𝐧𝐜𝐚𝐫𝐧𝐞́𝐞. Ici plantée sous les yeux creusés de l'effronté - 𝒏𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒏, 𝒄̧𝒂 𝒏𝒆 𝒎'𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒆́𝒄𝒉𝒂𝒑𝒑𝒆́ - elle embrasse ses manières avec tendresse. 𝑰𝒏𝒇𝒍𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖'𝒖𝒏 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒖𝒊 ❛ 𝐕𝐎𝐋𝐄𝐑 ❜ 𝒔𝒐𝒏 𝒂̂𝒎𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍'𝒆́𝒄𝒉𝒐 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒖𝒔𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆. Sourire muet, c'est hissée sur la pointe de ses pieds qu'elle vient constater d' 𝓾𝓷 𝓹𝓮𝓾 𝓹𝓵𝓾𝓼 près ce pauvre air affligé. Douce ingénuité à son sommet, la mime s'arrête 𝓾𝓷 𝓹𝓮𝓾 𝓽𝓻𝓸𝓹 près, probablement inquiétée par son état de santé. 𝑴𝒂𝒊𝒔, 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒔𝒆 𝒇𝒂𝒕𝒊𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒗𝒂 𝒕𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒐𝒖𝒔𝒔𝒆𝒓 ? Mélopée chassée dans l'immédiat, elle affiche ce visage bénin, n'en sait rien. Arrêter de se questionner pour mieux profiter avant de ne le voir, 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢, fuguer.
　　　 　
　 　　
　❛ 𝓜𝓪𝓲𝓼 𝓼𝓲 𝓽𝓾 𝓶𝓮 𝓻𝓮𝓽𝓲𝓮𝓷𝓼 ... ❜
　　　 　
　 　
Suspension au fond, qu'est - ce - qu'une exception ? 𝑶𝒖 𝒅𝒆𝒖𝒙. Assentiment naissant ou banal 𝑐𝑎𝑝𝑟𝑖𝑐𝑒 de petite fille, elle replonge dans le vice, bien loin de l'hybris. 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝐦𝐨𝐧 𝑪𝒂𝒑𝒓𝒊𝒄𝒆. Main sur la joue qui glisse vers le cou, la gamine esquisse une moue, revient sur terre, face au pleutre. 𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐞̀𝐝𝐞, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔.
　　　 　
　 　　
　❛ 𝓤𝓷𝓮 𝓼𝓸𝓲𝓻𝓮́𝓮, 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓼𝓮 𝓻𝓮́𝓹𝓪𝓻𝓮𝓻, 𝓵'𝓾𝓷 𝓵'𝓪𝓾𝓽𝓻𝓮. 𝓝𝓮 𝓿𝓲𝓮𝓷𝓼 𝓹𝓪𝓼 𝓷𝓲𝓮𝓻, 𝓽𝓮𝓼 𝔂𝓮𝓾𝔁 𝓬𝓮𝓻𝓷𝓮́𝓼 𝓽𝓮 𝓽𝓻𝓪𝓱𝓲𝓼𝓼𝓮𝓷𝓽. ❜
　　 　
　 　　
𝑼𝒏 𝒑𝒆𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔 ? 𝑼𝒏 𝒑𝒆𝒖 𝒕𝒓𝒐𝒑 ? 𝑫𝒆́𝒑𝒂𝒔𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏, 𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆. Chimérique vision épisodique (𝑜𝑢 𝑛𝑜𝑛), elle recule puis circule. Adossée au meuble, café glacé glissé entre ses doigts, elle boit. 𝑳𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 - 𝒍𝒖𝒊 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒊𝒓𝒆𝒓. Esprit alangui, elle satisfait la demande de sa personnalité, laisse un peu de répit à ' ᵏᵘʳᵒˢᵃᵍⁱ '. 𝑽𝒂 - 𝒕 - 𝒊𝒍 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒎𝒆𝒓 𝒐𝒖 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒎𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆́𝒈𝒂𝒈𝒆𝒓 ?
　
　 　　
　 　　« 𝑰𝑵𝑭𝑳𝑼𝑬𝑵𝑪𝑬𝑹 𝑸𝑼𝑬𝑳𝑸𝑼'𝑼𝑵,
　 　 𝑪'𝑬𝑺𝑻 𝑳𝑼𝑰 𝑫𝑶𝑵𝑵𝑬𝑹 𝑺𝑶𝑵 𝑨̂𝑴𝑬. »
　 　

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Rédigé fin 2020.
𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚 𝙣𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙧𝙧𝙞𝙜𝙚́.