your number ☏

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Encore la voix du professeur résonne dans mes oreilles. Sa voix est juste horrible, surtout quand ça fait deux heures que je me tape son ennuyeux cours sur... euh quoi déjà ?

Bref encore un texte écrit par un mec qui date de la préhistoire et qui utilisait deux silex pour allumer sa bougie. Je commence à sentir mes paupières se fermer. J'enfonce ma tête dans mes bras et me laisse emporter par la fatigue. Soudain la voix insupportable de mon professeur de coréen me lance, avec un sarcasme particulièrement lourd :

«  Jeon Jungkook, si le cours ne vous intéresse pas vous pouvez sortir !

Je me redresse brusquement et croise ses yeux de merlan de frit. Il vient de me proposer de partir. Pourquoi pas ?

Je prends ma trousse et mon cahier et les range dans mon sac. Je ferme mon sac d'un coup sec et m'apprête à partir quand il me répond, troublé :

- Euh, Jeon, c'était une façon de parler.

Comment ça une façon de parler ? A partir du moment où tu m'autorises à partir, je le fais. Pff, connard ! Je ne l'ai jamais aimé de toute façon, avec sa calvitie plus que présente et ses vieux pulls qu'il porte tous les jours. Il passe son temps à me chercher des noises, jamais une minute de répit.

Dommage. »

Je soupire, déçu sous le regard choqué de mon professeur. Il doit avoir l'habitude de moi à force. J'entends mes couillons de camarades pouffer de rire à côté de moi. Un me balance un bout de papier à la figure et me crie :

«  La pédale faut qu'elle se calme !

Ces crétins commencent à rigoler comme des phoques. On se croirait au zoo. J'ai même de l'admiration pour le prof qui arrive à tenir ces animaux en place. Je décide de lui répondre du tac au tac :

- Ouais et toi, sale bouffon, tu devrais dire à ta gueule de se calmer aussi car elle commence à me casser les couilles !

- Depuis t'as des couilles, le pédé ?

- Depuis que j'ai baisé tous tes potes.

Oh ! Stop ! Jeon Jungkook et Hwang Hyunjin dehors ! Vous allez vous prendre un rapport, croyez moi ! »

Le professeur est rouge écrevisse. Je me mets à rigoler, ce qui l'agace encore plus. Il frappe le tableau avec le dos de l'éffaceur, me faisant sursauter. Je lève les yeux au ciel puis en baissant mon regard, je remarque un inscription sur ma table. Je la lis, ne prenant en aucun cas compte des remarques du prof. Un numéro est marqué.

Si tu lis ça envoie moi un message au :

***********
Bisous, espérant te parler

Anonyme

Quelle idée d'écrire ça sur une table ! Y'a vraiment des gens désespérés sur cette terre, je vous jure. Je fouille dans mon sac et sors un stylo noir. Je note vite fait le numéro sur la paume de ma main, on ne sait jamais, toujours utile. Quand je relève la tête, le professeur a l'air clairement de mauvaise humeur. Il s'empare avec une délicatesse incroyable de mon sac et le jette sur moi.

Putain, il va abîmer mon magnifique visage. En plus j'ai pris trente ans à trouver la coiffure parfaite ! Il frappe de son poing ma table et me crache à la figure, les yeux sortant de leur orbite :

Tu m'entends ? Prends ton sac et sors de ma salle ! »

Pas besoin de me le dire deux fois, je me lève le regardant de haut. J'enfile mon manteau en prenant bien soin de le mettre avec grâce pour bien le faire chier. Je prends mon temps pour l'enfoncer encore plus. Je me dirige en traînant des pieds jusqu'à la porte, je sens à son regard qu'il va vraiment me pousser pour me faire sortir. Chose dite, chose faite.

Le vieux s'approche de moi et me prend par le col pour me mettre dehors. Il claque la porte derrière moi. Pathétique ! L'autre imbécile de tout à l'heure est là, callé contre le mur, scotché à son téléphone, ne prenant même pas le temps de lever la tête de son téléphone pour me voir. Un mec plutôt beau, irrésistible je dirais, un peu narcissique sur les bords, vachement drôle, faut souligner ça, de nos jours les gens drôles sont si rares.

Je fais fureur auprès des filles et des gars, mon charme naturel conquit le cœur de plus d'un. Je m'avance près de la vitre du large couloir de mon lycée pour contempler mon visage, je suis pas mal aujourd'hui, mes cheveux bruns sont un peu décoiffés, mes yeux d'un vert profond me font moi même de l'effet et puis mon corps d'apollon. Je me souris, ce que je suis beau wesh !

«  T'as fini de te regarder, Narcisse ? Tu vas casser la vitre avec ta mocheté !

Je me tourne vers lui, le regardant avec mépris. Certe il est beau, sexy aussi, mais face à moi, il n'a aucune chance. Rien ! Nada ! Je m'approche de lui comme un félin et lui chuchote à l'oreille :

- Arrête de me mater, ça me gêne !

Ce dernier prend un air dégoûté, quel plaisir de le faire tourner en bourrique ! Il me pousse et me frappe pendant que je rigole à gorge déployée dans tout le couloir.

- Ta gueule, je suis pas un pédé comme toi !

Je le fixe pendant quelques secondes pendant que ce dernier commence à devenir de plus en mal l'aise. Je passe ma langue sur mes lèvres pulpeuses, tandis que l'autre débile me regarde avec des gros yeux. Je souris de toutes mes dents et réduis l'écart entre nos deux corps. Il essaye de reculer mais malheureusement pour lui, son dos rencontre le mur dans un bruit si discret. Il se tord de douleur, je lui prends le menton et l'oblige à me faire face. Ahahaha on dirait un empereur devant sa victime. Je dépose un baiser sur ses lèvres pendant que l'effronté arbore une mine choquée. Je le lâche, fier de ma bêtise :

Cest qui la tarlouze alors ? »

Je me barre en riant de nouveau. Mission accompli. Encore un refoulé se dévoilant au grand jour.

Je repense soudain au numéro sur table. J'arrête ma course effrénée dans mon établissement scolaire et prends rapidement mon téléphone. Je tape rapidement sur mon clavier, un sourire au coin des lèvres.

Moi :

Salut.

Je glisse mon téléphone dans ma poche et pars m'asseoir sur un banc de la cour. Alors que je pense pouvoir faire une petite sieste, mon téléphone vibre et me laisse entrevoir une notification attirant mon attention. Je plisse les yeux, un nouveau message.

Inconnu :
Salut

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Hello, alors je commence cette fanfic en réel mais le reste sera en message et parfois en réel ( update : totalement faux les 3/4 sont en réel).

Bref j'ai écrit ça sur un coup de tête car j'avais vraiment envie d'écrire ce genre de fanfic :)

Donc bah j'espère que vous avez aimé ce premier chapitre. J'écris d'autres fanfic en parallèle donc je risque de m'y perdre un peu mais bon xD
( re update : ceci est encore plus faux car je n'ai pas touché à une seule de mes fanfictions depuis la mort de Charlemagne, ce qui sous entend une potentielle flemme royale de vous divertir.)

Brefouille bisous :3