Pas une mince affaire.

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_Monsieur Potter, êtes-vous conscient de ce que vous me demandez là ?

Face au ministre Harry se tenait droit, ses yeux déterminés le fixait sans fléchir.
Il avait une chose à faire, et personne ne l'en empêcherait.
Il avait dû pouvoir malgré lui ? Il allait s'en servir.

_Parfaitement conscient, cela fait quatre long mois que j'y réfléchis et y travaille durement.
_Vous me demandez une chose que personne n'avait encore eu l'audace de demander, et il y a une bonne raison à cela.

Scandalisée d'une telle demande insensée de la part du héros, il se leva d'un seul bond, déterminé à refuser la demande malgré toute la reconnaissance qu'il avait à son égard.

—Oui, car jusqu'à aujourd'hui aucun mangemort ou prisonnier d'Azkaban ne méritaient de sortir et personne ne s'en plaignait ! Mais là, j'ai assez de preuves pour vous prouver qu'il le mérite !

En ayant marre, le ministre le regarda d'un air qui se voulait catégorique en se postant devant lui, beaucoup trop près que nécessaire.

_Ecoutez-moi bien, Monsieur Potter. Malgré tout le respect et l'admiration que j'ai pour vous, je refuse ne serait-ce que de commencer une enquête. Je. Ne. Céderai. Plus.
Vous avez épuisé votre dernière requête après la guerre, en empêchant l'épouse et le fils Malfoy de pourrir entre les murs d'Azkaban malgré leurs appartenances plus que certaines au rang des Mangemorts.

Harry, s'entêtant et s'énervant face à l'homme qui méprisait éperdument la famille de son petit-ami, se rapprocha plus près obligeant l'homme à devoir loucher pour continuer de fixer l'Élu.
Ce dernier parla d'une voix basse et colérique, carrément devenue menaçante.

_Vous, écoutez-moi bien Kingsley, n'oubliez pas grâce à qui vous avez gardé votre place. Si vous avez besoin d'être convaincu, je peux devenir votre pire cauchemar, et croyez moi j'ai de qui tenir. J'ai de quoi vous faire arrêtez, toutes les preuves de votre complicité au côté de Lord Voldemort. Il rapprocha sa bouche de l'oreille du ministre et chuchota. S'il le faut, je n'hésiterai pas à vous mettre sous Imperio* je n'ai pas peur des représailles. Vous savez pourquoi ? Il recula son visage pour faire de nouveau face à l'homme politique. Parce que je suis Harry Potter. Personne ne tentera quoi que ce soit contre moi.

Persuadé du petit effet qu'il avait infligé, Harry se recula de quelques mètres pour prendre sa veste et s'éloigner. Arrivé à la sortie il s'arrêta et, sans se retourner, dit:

_Pour vous prouver que je ne bluff pas, regardez dans votre poche. Et surtout, n'hésitez pas à m'envoyer un hibou pour l'accord.

Puis quitta définitivement les lieux et transplana chez lui.
Interloqué par l'affront et les menaces du sorcier à la cicatrice, il mit quelques minutes avant de parvenir à se rassoir à son bureau. Curiosité emportant, il glissa sa main dans sa poche pour en sortir le seul présent que ça main trouva; un bout de papier.
Dans la deuxième minutes qui suivit la fin de sa lecture, Kingsley coucha son écriture sur un parchemin.


*Imperio, Impero en français, sort permettant de contrôler une personne.*

Just Us {Tome 2} en cours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant