À la fin d'une journée que vous aviez trouvée trop longue, trop éprouvante, vous étiez allée vous relaxer dans un bar branché de la capitale Italienne.
Finalement, l'alcool vous relaxant, vous relâchant, vous aviez fini par vous ouvrir au barman, q...
« Dio mio. . .Foutue journée, foutue vie, bordel, grognâtes-vous, entrant dans le bar dont votre amie Trish vous avait tant parlé. J'ai bien besoin d'un remontant pour conclure. »
Vous jetiez un rapide coup d'œil autour de vous, puis voyant que l'endroit était déjà blindé pour un début de soirée, vous vous résignez à vous asseoir au bar. Au moins, vous n'aurez pas à attendre pour commander, ou monopoliser une table pour vous seule.
Sur cette pensée ayant pour but de vous rassurer quant à votre habitude à être seule, vous soupiriez, encore, pour la millième fois de la journée. Vite, qu'il ne vous tarde de tout oublier, ne plus savoir où vous mettez les pieds, et rentrer chez vous alcoolisée.
Alors vous faisiez signe au serveur, un grand type, ayant de longs cheveux attachés en bas de sa nuque, portant des vêtements foncés mais le mettant en valeur. Pas mal.
Vous auriez bien tentée vôtre chance, mais loin de vous l'idée d'effrayer cet homme par vôtre allure défraîchie qui succédait cette horrible journée. Alors vous vous contentiez de le regarder quelques instants durant, vôtre menton reposant sur vos bras croisés, relevant vôtre tête dans un angle favorable.
Voyant qu'il faisait enfin attention à vous, vous commandiez un verre de vin rouge du Nero d'Avola, vôtre favoris, n'hésitant pas à mettre le prix pour en savourer une bouteille, dans ce bar où la joie régnait.
Sans perdre un instant, le violet s'en allait dans un pièce sombre écartée, il ne prit pas la peine d'allumer la lumière puisqu'il trouvait directement la bouteille demandée. Comme-ci elle n'avait attendu que vous, dans ce bar branché, qui ne semblait pas fait pour accueillir une âme en peine comme vous.
Vous remerciez le barman d'un bref soupir, suivit d'un sourire lorsqu'il ouvrait enfin la tant attendue bouteille de vin rouge. Quoi de mieux pour réchauffer vôtre visage et vôtre cœur que cette douce odeur de raisins fermentés. Dit comme ça, cela ne semblait pas top, mais malgré cette image peu aguichante, vous restiez une fana de vin rouge, c'est d'ailleurs pour cela que vous aviez vôtre propre cave chez vous!
Remuant le contenu du verre quelques instants, vous l'apportiez à vos lèvres, humectant le liquide rougeâtre puis le buvant doucement. Ce goût, que vous trouviez un peu plus délicieux à chaque fois, ne cessait de ravir vos papilles gustatives. Sous cette enivrante douceur, vous souffliez, laissant à nouveau vôtre tête reposer entre vos bras croisés, retombant à vos songes pour ignorer la foule présente autour de vous.
