La nuisette de trop

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One Shot Dabihawks de 7000 mots.
(je m'applaudis moi même de ne pas avoir fait plusieurs chapitres)

Ca faisait depuis l'année dernière (ou l'année d'avant je ne me souviens plus...) que cet OS trainait dans mes brouillons et début août 2022 j'ai eu une soudaine envie de reprendre son écriture ! Et maintenant le voilà fin prêt à être lu.

J'espère qu'il vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire, que l'humour est bien dosé et surtout que ce n'est pas ennuyeux à lire !

Sur ce, je vous souhaite une bonne rentrée des classes, une bonne journée, une bonne nuit, et à bientôt sur mon compte ou dans l'espace commentaire.

Et évidemment bonne lecture.

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Le bruit incessant du réveil chantant le début de journée, la fine main de l'artiste venant éteindre la sonnerie d'un geste lent et calculé. C'était leur début de journée. Il savait où se trouvait le réveil, il ne changeait jamais de place, n'étant pas pourvu d'une vie ou de jambes. Il se redressait ensuite avec lenteur alors que bien vite, deux grands bras vinrent le coller contre un torse qu'il connaissait par cœur, où il entendait un organe vital s'agiter à un rythme régulier sous une poitrine nue.

Il releva ses yeux d'or vers ceux clos de l'homme qui l'avait enlacé, alors que ses bras à la peau blanche se faufilaient pour enlacer avec une grande douceur les hanches de son bien aimé. Ça y est, il avait osé ouvrir ses paupières, qui commençaient à peine à s'habituer aux lueurs du soleil traversant la petite pièce des deux artistes. Ses pupilles se dilataient doucement alors que ses iris turquoises cherchaient du regard celles de l'homme avec qui il partageait sa vie, qu'il trouva bien vite cela dit.

Tous les matins, leurs regards opposés se dévoraient avec tendresse et amour, ceci était une simple habitude et pourtant ils ne se lassaient pas, comme si chaque jour était la première fois, comme si ce n'était qu'un cycle éternel.

Les deux hommes s'enlaçaient, s'échangeaient des mots doux, des caresses, des baisers papillons, de langoureux échanges de salive ou toutes autres activités douces du réveil.

Le plus âgé se leva finalement en premier, vite rejoint par le plus jeune qui n'avait guère envie que sa source de chaleur parte loin de lui.

Le dernier levé observait avec une attirance peu dissimulée le corps à peine couvert de son petit-ami. Son corps couvert de tatouages : sur les bras, les jambes, le torse, et même une bonne partie du visage, il se souvenait avec amusement qu'au début de leur relation son homme en avait à peine un petit sur le bras. Maintenant sa peau était radicalement différent et forcé de constater que ça lui allait à merveille. Son regard remonta vers ses cheveux teints en noir où des racines blanches se dévoilaient petit à petit, en même temps ça faisait un mois qu'il n'avait pas refait la teinture. Puis finalement il redescendit sur son dos, c'était vrai que comparé à lui le brun avait la chance d'avoir une plutôt bonne musculature naturelle, car autant être honnête aucun d'eux ne faisait de sport, ou même une activité physique régulière.

Le plus grand sembla remarquer son regard, d'habitude il en faisait simplement abstraction, mais comme il se déshabillait pour rentrer dans la douche dans le même temps difficile de passer à côté.

⟨⟨ Tu n'as pas envie de me laisser dix minutes que je puisse prendre ma douche Keigo ? Questionna le guitariste, ne voulant sûrement pas être dérangé dans ce moment en tête à tête avec lui même.

- Non je n'ai vraiment pas envie là... Je te gène tant que ça Toya ? Rétorqua ledit Keigo sans pour autant détacher ses bras du torse du grand brun. Et puis, ce n'est pas toi qui m'a retenu de me lever tout à l'heure ?

La nuisette de trop [Dabihawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant