I

933 13 0
                                    

         Peu d'entre-nous sont ceux qui croient au destin.  Certains nient d'ailleurs son existence. D'autres iront jusqu'à dire que nos destins, sont liés à nos désirs les plus ardents.  Parfois, je me pose mille et une question, mais étant encore très jeune, je n'arrivais pas à comprendre. Bien évidemment,  je faisais aussi partie de cette majorité qui ignorait l'existence de cette force invincible qui nous trimballe, indépendamment de notre volonté. Ce n'était qu'après avoir vécu cette expérience que je suis parvenu à l'évidence des choses.

        je m'appelle Naomi. Mais ma mère de part  notre complicité, m'appelle Mimi.

       Il est inutile de regimber, quand Dieu ou le destin, comme vous voudrez,  décide qu’il vous ferait trébucher sur la route de la gloire, du malheur, de la tristesse, du bonheur, de l'amour, ou encore moins de la fortune.

      Trois-ans plutôt, je refuserais, si on me disait que je me retrouverais dans une situation pareille. J'allais d'ailleurs verser de l'eau bouillante sur celui qui me l'aurait dit. Mais me voilà là dedans corps et âme et je trouve d'ailleurs que c'était ce que j'avais de mieux à faire. C'etait compliqué mais il n'y avait pas le choix. Je faisais partie de cette génération où déjà à quinze ans tout se développe sur nos corps.

       Poitrine resplendissante, derrière rebondissant, je suis le genre de meuf agitée qui riait à longueur du temps.

       Déjà à seize ans, les garçons, voir même des hommes d'un certains âge ont déjà mordus à l'hameçon. Plusieurs ont été ceux qui m'ont fait des avances.                             

       Très respectueusement, je déclinait leurs offres,  les vêtements que j'aimais le plus, sont les robes amples et longues, les pagnes que je nouait souvent autour des reins.

      Je  m'habillait plutôt élégamment  et mâture tout cela grâce à ma battante de mère, je l'ai toujours admiré depuis que j'ai commencé par distinguer le bien du mal.

       C'était une femme forte, parfaite  et pleine d'assurance, elle faisait feu de tout bois pour avoir en sa possession, tout ce qu'elle désire.

       A vingt-ans, j'ai rencontré un jeune  homme. C'était au cours d'une sortie familiale.

         A l'accoutumée, nous ne faisons pas ces sorties, mais cette soirée le Daron a voulu impressionné sa petite famille.

        Le jeune homme aurait vingt-cinq ans  environs. Grand, beau, musclés, j'ai ressentis un vent chaud qui m'envahit tout le corps. C'était ma toute première fois de ressentir une chose pareille.

       J'étais la première à l'avoir remarqué, je me sentais du coup bizarre, je ne savais plus ce qui m'arrivait. Nos regards finissent par se croiser c'était chaud, il était resté figé. Un vrai coup de foudre. J'eus honte et je baissa mon regard mais décida de manger de façon élégante tout à coup.

       Néanmoins, il m'arrivait de tourner mon regard  vers la table du jeune homme, lui par contre n'a pas détourné ses yeux de ma personne, il me dévorait du regard.

        Ma mère me connais plus que le bout de ses doigts elle a fini par comprendre  la provenance de cette élégance avec laquelle je mangeais. Elle souriait, j'étais choquée. Moi qui pensais qu'elle n'allait pas aimé. Le jeune homme paraît très calme, il était bien vêtu contrairement à son entourage

LE JEU DES COEURS , MON COUSIN 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant