𝒔𝒘𝒂𝒏 𝒍𝒂𝒌𝒆
𝒆𝒐𝒅𝒖𝒖𝒏 𝒏𝒖𝒏
son silence l'avait réduit à néant, ses larmes l'asséchaient, sa tristesse la consumait tandis que ses démons la tuaient, lentement. mais entre tous ses étrangers, elle avait trouvé refuge dans les pires de se...
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𝑪 𝑯 𝑨 𝑷 𝑰 𝑻 𝑹 𝑬 𝟎𝟐
(to) my dear friends
⟢ 𝑨 𝑽 𝑬 𝑹 𝑻 𝑰 𝑺 𝑺 𝑬 𝑴 𝑬 𝑵 𝑻 ⟣
ce chapitre peutheurter la sensibilité de certains lecteurs suite à la mention d'une scène au sujet délicat : automutilation . Les personnes dérangées par ce genre d'écrit peuvent sauter la partie qui sera cernée par ce symbole : ✴︎
∷ ( public averti )
séoul,Coffe Hawaii' mercredi 11 septembre, 20:20
Elle se l'était déjà demandée.
Elle s'était déjà demandée ce que l'Homme pouvait ressentir en se noyant. Une sensation de panique ? Un sentiment de peur ou bien une émotion de tranquillité ? La dernière possibilité serait folle n'est-ce-pas ? c'est ce qu'elle avait pensé tout en nettoyant la table
Peut-être que finalement les fonds marins ne sont pas aussi effrayants que ce que raconte les autres. Peut-être qu'ils lui ont juste calqués une image terrifiante alors qu'une douceur s'y cache. Peut-être bien que des créatures réconfortantes à l'aspect démoniaque l'attendent ?
Peut-être qu'au final, les choses cachées du monde sont infiniment plus belles que celles visibles et convoitées. Sa pensée était définitivement une affirmation que son cœur et son esprit croyait éperdument.
Sa main refermait un torchon humide tandis que ses yeux étaient perdus devant la vitre luisante devant elle ; se contentant d'entendre les battements de son cœur perdu.
Elle observait le ciel.
Elle admirait l'horizon qui devenait au fils des secondes plus sombre et plus beau. Elle caressait de son regard les ailes des oiseaux qui fuyaient vers leur abris ou volaient vers leur liberté. De ses pupilles, elle sillonnait les mouvements des feuilles vertes qui commençaient à rougir.
Elle admirait le monde vivre à travers ses yeux morts.
― Yeonha ? interpella une voix. Je pensais que tu rentrais plus tôt aujourd'hui ?
Ses épaules pivotèrent, son buste suivit le mouvement avant que son visage ne se tourne finalement vers cette personne.
Observant un instant la manière dont ses lèvres étaient étirées vers les cieux, elle trouva ce sourire épouvantable. L'allure que ses yeux prennent, l'air que ses pupilles dégagent, la forme et la couleur de ses pommettes, tout en était écœurant.
Papillonnant rapidement des cils, ses lèvres gercées vinrent à rester plates sans aucunes émotions malgré son effroi.