𝒔𝒘𝒂𝒏 𝒍𝒂𝒌𝒆
𝒆𝒐𝒅𝒖𝒖𝒏 𝒏𝒖𝒏
son silence l'avait réduit à néant, ses larmes l'asséchaient, sa tristesse la consumait tandis que ses démons la tuaient, lentement. mais entre tous ses étrangers, elle avait trouvé refuge dans les pires de se...
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𝑪 𝑯 𝑨 𝑷 𝑰 𝑻 𝑹 𝑬 𝟎𝟏
(to) this poor and miserable existence
séoul, maison de rhee yeonha mardi 10 septembre, 06:13
Ces paupières s'ouvrirent brutalement.
La vie caressa ses lèvres gercées.
Ses poumons inspirèrent l'air impur.
Elle était en vie.
Son corps trempait de sueur.
Ses pupilles baignaient dans de tristes cristaux.
Elle était encore en vie.
Son cœur battant à vive allure.
Ses mains tremblaient.
Elle était toujours en vie.
Dans l'obscurité de sa chambre, son corps demeurait recouvert d'un fin draps blanc. Epousant les formes de son corps, elle paraissait comme ces Hommes aux jours finis.
Ses longues mèches noires peignaient artistiquement son coussin. Ses larmes tachaient mélancoliquement ses joues.
Et en ignorant ses sentiments, la jeune femme se redressa lourdement de son lit, déposant la plante de ses pieds contre le sol froid.
La couverture écartée, les poils de son corps s'hérissèrent sous un long et frais courant d'air.
Puis machinalement, elle détourna ses yeux vers cette petite chaise qui lui servait de table de nuit avant de saisir son carnet. Avant de saisir ses pensées.
Et comme chaque matin, elle se contenta d'apposer la plume de son stylo contre le papier vieillit.
Libérant ses angoisses, ses peines et ses remords.