Chapitre 3-« L'approche »

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La pièce qui me servait de chambre n'était constituée que d'un évier ainsi que d'un lit.
Les toilettes étaient juste à côté de ceux-ci , contre le mur.
Je pouvais malgré tout m'estimer heureux d'avoir obtenu ma propre cellule, certains devaient faire leurs besoins à proximité de leur codétenu.
J'étais dans la dernière cellule du couloir , ce qui me laissait le temps d'entendre les gardes arriver en cas de problème.
Bien que je ne voulais pas foutre la merde cela pouvait toujours servir.

Lorsqu'il fut le moment d'aller prendre l'air , ma première préoccupation fut de trouver mon père.. En vain.
J'avais fait environ 5 fois le tour de toute la cour sans le trouver, ce qui m'inquiétait réellement.

Je me dirigeai alors vers un des gardes chargés de nous surveiller.
Il ne comprit pas tout de suite et posa instantanément sa main sur son arme en guise de prévention.
Je levai alors les mains en l'air afin de lui montrer que je ne voulais que discuter.
Il paraissait encore nouveau et peu sur de lui, c'est sûrement pour ça qu'il avait l'air stressé.

-« Qu'est-ce qui ne va pas le nouveau ?

-Je voulais savoir si par hasard vous saviez où se trouve José-Fernando Darwin. Il est détenu ici depuis plus de 15 ans maintenant.

-Non désolé ça ne me dit rien là tout de suite comme ça. »

Ne souhaitant pas insister d'entrée je préférai retourner à ma quête. J'entendis malgré tout ce dernier parler à ses collègues.

-« Qu'est-ce qu'il voulait le petit?

-Oh il cherchait après un certain José machin Fernando ou quelque chose comme ça

-Attends il t'a demandé après Josè-Fernando Darwin??

-Ouais un truc du genre fin je sais pas moi.

-MAIS T'ES VRAIMENT CON TOI ? HÉ PETIT REVIENS ICI !! »

Je réalisai que c'était à moi qu'il s'adressait.

« - Euh oui ?

- C'est bien lui que tu cherches?

Après avoir chipoté quelques secondes dans son téléphone , il me sortit une photo de mon père à ses côtés.
Ce qui m'intrigua le plus sur le cliché c'était de constater leur complicité ; Ils étaient bras dessus dessous et semblaient être pris d'un fou rire.
Je hochai la tête, encore un peu surpris de voir que mon père avait fraternisé avec les personnes payées pour le fliquer et lui faire la misère.

-Jackson c'est ça ?

Suite à ses paroles je bloquai, surpris par le fait qu'il connaissait mon nom. Mes pieds reculèrent automatiquement de deux pas.

- Euh oui

- T'es son portrait craché lorsqu'il avait ton âge , comment ne pas te reconnaître ! 

Je ris , un peu gêné sur le moment.

- Vous l'avez connu avant son emprisonnement ?

- Ton père et moi sommes des amis d'enfance. On s'est connus lorsqu'on n'avait pas plus de 10 ans, nous étions alors voisins.
Nos chemins se sont souvent séparés mais finissaient à chaque fois par se recroiser quelques années plus tard et rien n'avait jamais changé entre nous.

- Oh je ne savais pas..

- Et pour tout te dire nous avons chacun été témoin du mariage de l'autre , j'ai même assisté à ta naissance petit Jackson!

Les amis de mon frère 3 : L'amour de la famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant