Tu es ma maladie, ma guérison quand tu le décides.Lumières, éclat de la ville. Building, bâtiment, commerces, et ce manque de nature. C'était tout ce qu'il voyait par la fenêtre. Cet air il l'avait chaque année, ce jour particulier où il l'a laissé. Abandonné. Sans aucune raison, explication. Alors il restait ce soir plus longtemps que les autres soirs. En général il partait à heure fixe souhaitant retrouver son chez-soi. Mais aujourd'hui non. Impossible de quitter son siège de bureau, il ne voulait pas parler, il ne voulait pas pleurer, il ne voulait pas. Il ne voulait rien. Car il n'était plus là.
Son collègue l'interroge mais il ne répondait pas. Juste un signe de la main.
Ses battements de cils se faisaient de plus en plus lents. Sa chaise roule et se tourna alors en direction de la vitre, car lui aussi se trouvait dans un gratte-ciel. Ça aurait pu ressembler aux étoiles et au cosmos. En bas ce n'était pourtant pas comme en haut. Parce que le malheur et le désarroi le ramenait à la réalité. Cette réalité d'avoir été abandonné. Une haine profonde, chaques recoins de corps l'appelait et le désirait encore. Non même si le temps passait, ça ne changeait rien.
Il pouvait manger, dormir, écrire, travailler, danser, pleurer, souffler, s'énerver. Il ne se passait jamais rien.
Il avait déjà attendu que tout le monde dorme pour profiter de son statut. Il avait pris son arme à feu et l'avait dirigé vers son point faible. Accueillant ses émotions comme elles venaient. Serait-il puni ? Avait-il le choix ? Ses proches diraient oui. Tu avais le doigt dessus et c'est toi qui aurait tiré.
Tu n'as pas le droit de nous abandonner.
Tout ça avaient traversé son cerveau juste avant de commettre l'irréparable. Alors il avait déposer son arme d'agent dans son socle et l'avait ranger comme si de rien n'était.
Arrêtons de perdre le chemin tracé. Il n'en vaut pas peine. Il ne méritait pas ses larmes, ses sourires, ses caresses, son touché, ses regards, son attention, son affection. Mais sa vie était sans saveur. Plus rien. Plus rien. Plus rien. Encore et toujours son visage.
Son visage.
Il était tellement beau. Hyunjin se posait tout le temps la question. Pour quelle raison et par quel miracle pouvait-il l'aimait ?
***
Il descendit jusqu'en bas de l'immeuble. Le sol et la ville se rapprochaient dangereusement d'Hyunjin. Il voyait aussi les lumières de la ville. Et il voudrait être dans ses bras. Mais pourquoi il ne lui en voulait pas ?
Ses pas foule le sol bétonné. Il marchait vers on ne sait où. Mais il marchait. En tenue. Tout le monde le dévisageait. Il était seul et sans équipier. Regard vide, pourtant son cœur lui était gorgé d'émotions. Alors les passants se demandait pourquoi le policier faisait sa Ronde ici. Et là. Mais tout ce qu'ils obtenaient c'était de l'ignorance.
Hyunjin marchait.
Et il s'arrêta. Devant le point de non-retour. C'était maintenant à lui de choisir. Sera-t-il capable d'aller plus loin ? Ou peut-être serait-il mieux de rester. Sur Terre et de vivre ?
La gare.
Les trains.
Et Hyunjin.
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À 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 ~ 𝑯𝒚𝒖𝒏𝒍𝒊𝒙 [Terminé]
FanfictionJ'ai tout laissé dans le but de te plaire mais tu es resté de marbre une pierre. J'ai même pensé à me trancher les veines... Mais je sais que tu m'aimes. Petite fanfiction pour le Jeu du hasard de mademoiselle @shirokeur hihi !!! Bonne lecture j'e...