Ne m'abandonne pas ( Mina×oc)

ℛ𝓾𝓷𝓪𝔀𝓪𝔂

Le lendemain matin, quand les 12 h furent passé, j'emmène rapidement Meiji au lieu de rendez-vous où nous attend Pascaline. Elle est heureuse, ça peut se comprendre. Donc, on arrive au point de rendez-vous, Pascaline nous attend avec un grand sourire. On ne cherche pas plus longtemps, et elle réactive sont alter sur Meiji. Je m'éloigne un peu et la regarde. 
          Une fois la fumée dissipé, je peux admirer la magnifique femme qu'est Meiji, elle arbore un grand sourire et saute dans les bras de Pascaline en la remerciant. Puis elle me saute dans les bras. La blonde nous explique deux trois trucs puis nous repartons dans notre internat. Tous le monde est heureux de revoir le sourire de Meiji. 

         Aujourd'hui, je dois rendre visite à une personnes spécial. Dans l'après-midi, Aizawa m'accompagne à la prison du Tartare, une prison réputée pour enfermer tous les plus grands criminels du pays, voir du monde. 
         Je rentre dans une cellule blanche. Une vitre me sépare de l'homme en face de moi. Celui-ci me regarde avec haine. Il est assit sur une chaise métallique et porte une camisole blanche. Je m'assois sur la chaise en face de la vitre et le regarde longuement. Mon regard est chaleureux, mais aussi froid et dur, ce qui contraste énormément. 

- bonjour Chronos

Il ne répond pas, et baisse la tête. Il essaie de dire quelque chose, mais rien ne vient. Je laisse mon regard dur pour un regard amusé. Il me hait, je le sais très bien, mais ça ne m'empêche pas de ressentir de l'empathie pour lui. J'étais une amie, et je l'ai trahis, mais il a cherché, je ne suis pas un objet que l'on peut promener comme on le souhaite. Même si, techniquement, tout ça c'est à cause d'Overhaul.

- comment vas-tu ? J'espère que tu ne t'ennuies pas trop ici ?

Il me regarde avec dédain, ce qui me fait sourire encore plus amusé.

Hari: tu te fous de ma gueule ?! 

- non, je veux simplement savoir si tu te portes bien

Il bouillonne de rage.

Hari: tu...! T'es là pour te foutre de ma gueule ?! Espèce de...!

Mon sourire ne disparait pas, au contraire, il s'accentue.

- Hari, si tu n'avais proposé ça à Overhaul, on n'en serait pas là aujourd'hui

Il se mord la lèvre, comme pour retenir ses larmes.

- c'est de ta faute si tu es là, donc ne rejette pas la faute sur moi

Hari: non...

Je soupire, puis me lève.

- si tu n'as rien à me dire d'autres, alors je m'en vais

Je me retourne et commence à avancer, mais il m'interpelle. Je souris.

Hari: la petite, où est-elle maintenant ?

- quelque part où elle sera heureuse et en sécurité

Je me tourne vers lui, mon sourire disparait et un air sérieux s'installe sur mon visage.

- j'ai une question. Je n'ai jamais réellement compris ce que vous comptiez faire du sang d'Eri

Il me regarde, puis rigole faussement. Ses yeux se remplissent de folie, il commence à bouger frénétiquement.

Hari: ça ?! C'est assez simple pourtant ! On comptait en faire de petites balles anti-alter ! On les aurait vendu et on aurait fait notre petite affaire. Nous aurions été les seuls à avoir l'antidote, et notre business aurait encore plus augmenté ! 

- vous vouliez supprimer les alters pour de l'argent ?!

Hari: oui !

Il commence à avoir des tiques, deux gardes rentrent mais je leurs fais signe de ne pas avancer. C'est moi qui le fait, je pose ma main sur la vitre et le regarde avec colère.