Solitude (Larry Stylinson)

Chapitre deux. Partie deux.

Mercredi. Plus que trois jours. Je fais souvent un genre de décompte pour m'encourager. Ainsi, j'ai parfois l'impression que la semaine passe plus rapidement. Tandis que lorsqu'il s'agit de la fin de semaine je préfère ne même pas penser à quel jour nous sommes. Si je pourrais, je resterais toute une vie en fin de semaine. Enfin, je crois que tout le monde y resterait si nous pourrions. 

Aujourd'hui j'ai mon VolleyBall. Cette année ma mère voulait absolument que je m'implique quelque part dans l'école, j'ai pris l'activité qui me paraissait la plus intéressante. Je me retrouve donc avec une heure de VolleyBall chaque mardi et jeudi matin. Je perds une heure de sommeil, comme si je pouvais me permettre. Bref, ce matin j'ai une heure de VolleyBall, deux heures de sports et ce soir j'ai une heure de cours de plus. 7 heures. C'est beaucoup pour moi. Déjà qu'habituellement 5 heures c'est bien assez.

***

-Louis, force-toi donc ce matin, dit ma coach alors que mon ballon ne passait à peine le filet. 

Je ne fais que soupirer pour lui montrer que sincèrement, ce matin, j'en ai rien à chier. 

-Bon, passons à un autre alors, dit-elle l'air exaspérée.

Un élève que je ne n'avais même pas remarqué depuis le début, se pointa le bout du nez. Il est nouveau. Pas juste dans l'équipe, mais aussi dans l'école. 

-Ah oui, tout le monde je vous présente Harry, dit la coach souriante.

Au moment où elle finit sa phrase, ce Harry lança le ballon dans les airs, le frappa et excécuta un service digne d'un professionnel. Il répéta l'action une autre fois. Encore sans faute, un service parfait. Il se recula pour laisser place à un autre élève. Il m'intrigue.

***

Je n'avais pas pu me concentrer pour le reste de la pratique. Mon attention était reportée uniquement sur Harry. Il était quelqu'un de grand, avec des cheveux bruns bouclés, avec des yeux d'un verts intriguant et avec des dents parfaitement allignées. Il ressemblait à la perfection même. Il n'a fait aucune erreurs durant la pratique entière. Attitude parfaite et physique parfait, on appele ça la perfection non? Non. Mais dans son cas, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens incapable de le traiter d'imparfait. Donc oui, il est parfait.

Je suis l'imperfection incarnée.

Il est la perfection incarnée.

J'ai toujours désapprouver le proverbe «Les contraires s'attirent». Mais je remet en doute mon analyse... Dans notre cas, nos contraires pourraient éventuellement s'attirer, j'y crois.