Chapitre 1

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Chapitre 1

Je me réveillais haletante et assez stupéfaite. Je suis encore vivante...Je sentis un changement, ma respiration était plus fluide et mes membres plus légers, et mieux ! mon triple ventre avait disparu également. En face du lit où j'étais allongée, je distinguai un miroir, je courus aussi vite le retrouver.

Je me scrutais encore au miroir et me pinçais plusieurs fois pour savoir si je n'étais en train de rêver. J'avais un poids normal et un corps assez bien scruté

- Oh mon dieu...C'est bien moi ? Non...Je n'y crois pas...Et c'est quoi ces vêtements ? D'ailleurs, c'est ma chambre cette pièce gigantesque ? Où est ce que cette horloge m'a envoyé ?

, des yeux violets, de longs cheveux argentés avec quelques mèches noires du côté droit ce qui était assez inhabituel mais était tout de même magnifique en toute modestie. Ma peau était blanche sans imperfection, je ressemblais presque à une princesse de conte de fées surtout avec cette robe de nuit assez sophistiquée que l'on retrouvait à l'époque des empires et royaumes. Elle était assez grande du moins, je nageais dedans. A côté du grand miroir, il y'avait une coiffeuse, je m'assieds et pris une brosse qui y était posé.

- Aristia Aileen di Britannia...C'est mon nom ?

J'entends des bruits de pas qui se rapprochent et des voix avec. La grande porte s'ouvrit.

- Oh mademoiselle vous vous êtes enfin réveiller...Vous vous sentez bien j'espère ?

- Est-ce vraiment ma fille ? Elle a...

- Oui monsieur le duc, sa maladie lui a fait perdre un poids considérable. Elle est maintenant une jeune fille normale.

J'avais deux personnes en face de moi, l'une une femme habillée d'une longue noire et d'un tablier blanc, assez élégant, si je comprends bien, elle doit travailler ici. L'autre était un homme grand avec une carrure imposante, d'une beauté extraordinaire, des cheveux argentés et des yeux violets comme les miens, il portait des vêtements élégants qui avait l'air très couteux, il y'a de l'argent de la cape qu'il porte jusqu'au chaussures quand même.

- Aileen, est-ce que tu vas bien ?

Je restais là, les scrutant du regard. Si je saisis bien...Cet homme-là est mon père...Comme je ne sais rien de ce qu'il se passe, je vais devoir improviser.

- Papa ! fis-je en courant dans ses bras.

- Papa ? Murmurait-il hésitant

Aurais-je fait une erreur ? Ce n'est pas mon père ? pourtant j'aurais cru que...

- C'est la première fois que tu m'appelles papa...Dit-il en m'enlaçant en retour.

Je ne sais pas pourquoi mais je me suis sentie tout de suite apaisée et heureuse. Ça a surement un rapport avec l'ancienne propriétaire de ce corps.

- Mademoiselle êtes-vous encore malade ? Demandait inquiète la femme

- Non je me sens très bien pourquoi ?

- Ce genre de démonstration d'affection ne te ressemble pas beaucoup. Fit « mon père » en séparant de moi avec une mine à la fois perturbée et rassurée.

- Comment ça ?

- Laisse tomber veux-tu ? Tu es encore convalescente.

- S'il vous plait finalement j'aurais besoin d'encore un peu de repos et...

- Justement mademoiselle, je vous ai fait couler un bain aux arômes apaisantes, je suis persuadée qu'après ça, vous aurez retrouvé tous vos esprits.

Vengeance d'une adoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant