Les 10 jours qui viennent de s'écouler me paraissent lointain, presque faux. Comme si ces 10 jours n'étaient qu'un conte de fée, une histoire, un mythe. Comme si ces 10 jours étaient sortis de la réalité.
Les câlins du soir, les bisous du matin. Le réconfort des moments compliqués. Le bonheur. Tout cela, c'était un train qui venait de l'emporter loin de moi, loin de mon cœur. C'est quand on se sent vide, triste, avec ce sentiment déchirant de perte qui n'en est pourtant pas une que cela répond à une phrase qui m'a toujours fait me questionner: " aimer ou être habitué". Effectivement, la limite est si fine entre les deux qu'il est facile de se perdre dans ses sentiments, de croire ou de se tromper. Mais quand cette personne réussi à briser cette coquille, la coquille qui protéger jadis votre cœur, vous comprenez que vous n'êtes pas juste habitué à cette personne mais bien amoureux, avec de vrais sentiments.
La journée passa, sans sentir de tristesse juste un lointain sentiment qui me rappelait que personne ne m'attendrait chez moi ce soir.
Une fois arrivée devant la porte d'entrée, l'euphorie de la journée retombait lorsque la porte s'ouvrit. Mon ventre se serra.
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