Une nouvelle journée passait à une allure monotone, longue et répétitive. Une journée animée par les rires de mes copines, des sourires échangés, des bonnes comme des mauvaises nouvelles ou encore des mécontentements. Cependant comme la veille, au moment de rentrer, l'euphorie disparu, le ventre serré, je pénétrai dans ma maison vide, inanimé.
Ce vide si cru, si oppressant. Je suis pourtant une personne qui a la nécessité, le besoin d'avoir des moments de solitudes pour me sentir épanouie. Mais pas avec lui, je me sens libre. Libre de vivre. Libre d'être moi. Libre de pleurer. Libre de rire. C'est l'une des seules personnes avec lesquelles je pourrais rester des jours sans en avoir marre.
Peut être est ce pour cela que mon cœur, mon corps ou encore mon esprit se sentent si mal, si abandonnés.Je ne mentirais pas en écrivant ces lignes. Je serais honnête et c'est donc pour cela que je tiens à m'excuser d'avance car dans ce texte on pourrait croire que j'en rajoute, que j'exagère à croire que je ne le reverrais jamais, que je ne suis jamais heureuse, jamais contente. Seulement non. Ces lignes m'aident à me libérer, à m'ôter un poids des épaules.
Alors je vous dirais en toute franchise que le matin où je suis partie de mon côté et lui du sien pour retourner chez lui. Les larmes qui coulaient en nombre sur mes joues refléter tout mon amour pour lui, toute ma dévotion et mon lâché prise.
Ces larmes n'étaient autre que l'extériorisation du craquelage de mon petit cœur. L'extériorisation de ma peine.
Je n'arrivais pas à lâcher cet être si incroyable et merveilleux. Mes sentiments coulaient à flot dans la voiture qui m'éloigner petit à petit de lui, mon cerveau me renvoya les mêmes sentiments qu'en novembre 2019.
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